Sortilèges Sahariens de la Collection L’écharpe d’Iris
120 Photos à couper le souffle, accompagnées par des auteurs prestigieux pour poser la lueur de l’âme sur cette immensité qu’est le désert. Le regard reste avide de ce qu’il contemple. On en perçoit la grandeur. « Il me faut maintenant ce qui erre dans mes vents de sable et dans mes nuits sublimes. Il me faut vous dévoiler les scènes consumées d’avant le temps de l’histoire. Il me faudrait, alors, restaurer l’étoile et rendre à l’eau son cours et la vie à l’oiseau jaseur. Mais le puis-je ? Mais je suis seul, comme peut l’être le poète. » Behja Traversac. On examine des photos surprenantes dans lesquelles est placé un fond de bois précieux, marbre, nacre, métal, os… Page après page, on parvient à un langage de la fascination : Perle de nacre. Rose de sable. Braise. Feu. Argile. Poterie. Bleu céleste. Chameau. Dune. Théière. Sni en cuivre…. On scrute saisi, ébloui, envahi, décalé par la poésie du désert. La beauté d’un passé oublié côtoie l’enchantement de l’instant dans l’immensité du désert. Soudain le verbe incurve le temps, il n’est plus ce qu’il est. « Tout lecteur sera envahi par le bruissement de l’air saharien et gagnera le repos devant tant de beauté. Ce livre est une leçon de philosophie à portée de pupille et d’oreille. » Benamar Médiene. L’oeuvre nous séduit par la beauté du réel. Elle nous transporte par les rosées suintantes de l’âme, vers le ciel. Soudain, on transcende l’intellectualisme qui dessèche, par le plaisir visuel. Le bruissement de ces instants nous transporte. Des lumières inexplicables sont là. On est dans l’alignement de la beauté céleste. « Et si les caravanes connaissent mes silences entre sel et prières, leurs haltes, c’est pour aimer les pas du soleil. » Tahar Berki.
Harmonie du verbe et la connivence des couleurs n’ont qu’une seule parenté : la griserie. Cette oeuvre désensable nos esprits pour que la félicité se révèle pure délectation. « On dit qu’à l’approche du désert, les oiseaux s’effarouchent, hésitent, se détournent et s’enfuient à tire d’aile… » Maïssa Bey.
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