L’ivrEscQ : Votre roman vient de fraîchement sortir aux éditions ANEP. Que signifie le mystère de ce titre captivant voire poétique Le Secret de la Girelle ? Avez-vous voulu faire passer un message, ou simplement raconter une histoire comme une autre tissé ou même brodé au fil de l’âme ?
Amina Mekahli : Si je vous dis simplement que la Girelle est un poisson, je répondrai si peu à cette question. Si je vous dis que la Girelle est une femme, je vous emmène toutes, femmes, avec moi dans ce secret… Je n’écris pas pour passer des messages, la vie s’en occupe tellement bien. J’écris pour traverser le rêve, pour lui dérober des pans entiers de tendresse et de sérénité. Ce livre est plusieurs histoires qui sont comme l’humain, tellement lointaines en apparence mais si proches par le sensible, des histoires qui se nouent « comme des rubans autour d’hier…». Ce fil de l’âme que vous évoquez dans votre question, ce bijou sublime le « Khiterrouh » est une pierre angulaire dans la trame de ce roman.
L.: Vous avez mis combien de temps à écrire votre roman, et que représente pour vous l’écriture ? Avez-vous un «rituel d’écriture» ?
A.M. : J’ai commencé l’écriture de ce roman au mois de Mars, j’étais à Adrar, mais l’idéepremière de ce livre m’est venue au mois de janvier 2016. Ce livre je l’ai écrit comme une main douce sur mes blessures, comme un baume sur les douleurs de ceux qui vont le lire… Je l’ai écrit avec ma tendresse et celle qui manque en ce monde. J’ai pleuré parfois, j’ai souri souvent, j’ai retranscrit mes émotions au plus proche de l’indicible…J’ai voyagé et j’espère emmener mes lecteurs avec moi un peu. Je n’écris que de nuit, quand le monde pose son corps fatigué sur les pages blanches de tous les secrets…
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