L’ivrEscQ : Monsieur Marcel Bois, vous n’êtes plus à présenter en tant que traducteur de Waciny Laredj…
Marcel Bois : Oui, mais seulement ce que j’ai traduit, c’est Abdelhamid Benhedouga en premier, ensuite Tahar Ouettar. Tout a commencé en 1973 lorsque j’enseignais au lycée El Mokrani. J’avais un collègue, professeur en langue arabe, Abdelallah Mazouni, qui a traduit Abd Al-Qaddus, un recueil de nouvelles Le voleur d’autobus (SNED 1970). À cette époque, il travaillait sur Le vent du Sud de Abdelhamid Benhedouga, mais, il n’avait pas envie de continuer, et donc je l’ai traduit. Plus tard, j’ai traduit les oeuvres de Tahar Ouettar Les martyres reviennent cette semaine, Le tremblement de terre (Al Zilzal), Les Noces de mulet (Ars Baghl), mais avec ce dernier, juste après sa déclaration sur Tahar Djaout, nos liens se sont espacés, tandis qu’avec Benhedouga, l’homme au grand coeur, nous sommes devenus de meilleurs amis. Il m’a fait visiter son village à Bordj Bou Arréridj, et lui aussi a visité mon petit village en Savoie. On se voyait une à deux fois par semaine, c’est l’homme le plus droit que j’ai rencontré depuis tout mon existence. Ensemble, nous étions allés à Annecy à la demande des bibliothécaires de la région Rhône-Alpes qui étaient à la recherche d’ouvrages intéressants pour leurs bibliothèques. Nous avions présenté la littérature algérienne à l’Université de Louvain. Hélas ! il est parti trop tôt !
L. : De Benhedouga, Ouettar, Waciny Laredj, est-ce que vous avez des projets avec d’autres écrivains arabophones algériens ?
M.B. : Actuellement El beyt el andaloussi de Waciny Laredj prend tout mon temps. Avec Waciny j’ai traduit le Livre de l’Emir, …
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2 Réponses pour cet article
Et Mme ZAÏDI était son enseigne éleve à l école j ai trop hâte en plus s est une conférence <>
j’ai assisté à une conférence « privé » donné par M.Bois ; privé c’est à dire donné dans notre classe pour une poignée d’étudiants, c’était à la demande de notre prof’ de traduction qui étais son élève , ce cours fut donné en 2004. mais à l’époque on connaissaient pas la valeur…!
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