Une rentrée littéraire 2016, sans toi camarade !
Toi, camarade, tu as additionné au fil de nos parutions, dans le seul et unique magazine littéraire L’ivrEscQ, des commémorations et des commémorations – Camus, Feraoun, Kateb, Charlot, Roblès, Djaout, Dib, Djebar, Mammeri, Fanon, Sintès, Guermaz, Bénisti, Amrouche et autres -, sans soupçonner que nous allons un jour commémorer le 40ème jour de ta disparition en cette rentrée littéraire 2016.
Toi, camarade, tu laisses tomber un épais rideau sur ce monde ici-bas.
Etrange solitude ! Maudite réalité !
Et te voilà éloigné du terrestre. Tes livres hurlent d’abandon.
Ce numéro de L’ivrEscQ par sa rubrique Hommages-Témoignages, tes proches amis des Lettres t’accompagnent vers le céleste dans ton éternelle demeure.
Oui comme tu le veux, camarde Hamid Nacer- Khodja, la littérature poursuit son chemin orpheline, fanée, flétrie, jaunie, exilée. Elle continuera à porter les férus de la verve, notamment les jeunes. Cet horizon prometteur.
Nous avons voulu à la rédaction de L’ivrEscQ annoncer la rentrée littéraire par la voix des jeunes quasi inconnus. D’ailleurs, on ne peut pas parler de la politique de livre, prétendre au changement sans intégrer la relève, les jeunes talents.
Et puisque la lisibilité et la visibilité sont de mise dans nos numéros, nous avons donné la une de L’ivrEscQ à deux remarquables jeunes auteurs. Nous les avons découverts déjà lors du Forum International du Roman-Algérie (FIR-A) que nous avons organisé en partenariat avec le ministère de la Culture. Ils nous ont séduits par leurs approches, leurs défis, leurs écrits. Oui, par eux nous revoyons la donne toujours dans cette logique du FIR-A en faisant émerger notre littérature, seulement sans leur voix, la littérature semble quelque peu has been… !
La rentrée littéraire ou précisément en ce Sila, beaucoup de livres sont parus. Nous avons donné un avant-goût par quelques présentations, cependant, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions par nos différentes rubriques. Un petit coup de coeur, si je puis me permettre. Je retiens de ma pile de livres Le secret de la Girelle de Amina Mekahli, un roman serti d’errances où beauté, intensité, profondeur s’entremêlent en une trame de vendredi à vendredi comme pour cerner le temps et devenir maître de l’horloge.
Beaucoup d’ouvrages sont à découvrir !
Bon Sila 2016 !
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