en mars 2012, L’ivrEscQ avait consacré un numéro dédié à la cinquantième commémoration de la mort de Mouloud Feraoun. L’écrivain a été assassiné le 15 mars 1962 à El Biar (Alger) avec cinq de ses compagnons (Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Marcel Basset, Robert Eymard Max Marchand), tous dirigeants des centres sociaux éducatifs (CSE), à quatre jours de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, à quelques mois de l’indépendance de l’Algérie.
Ce mars 2013 est la commémoration du centenaire de la naissance de l’écrivain Mouloud Feraoun (1913-2013). Tout un programme est lancé pour cet évènement à Alger et à Tizi-Ouzou du 12 au 18 mars :
Le 12 mars est consacrée une journée d’étude à l’oeuvre du romancier à l’Ecole normale supérieure de Bouzareah (Alger). Un recueillement sur sa tombe au cimetière de Tizi Hibel (Tizi-Ouzou) est prévu le 15 mars, jour de l’assassinat de Feraoun par l’OAS en 1962. La maison de la Culture de Tizi Ouzou abritera jusqu’au 18 mars une exposition de photographies inédites ainsi que des conférences sur la vie et le parcours littéraire de l’écrivain. Le Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou présentera La terre et le sang, une pièce tirée du célèbre roman de Mouloud Feraoun, adaptée par Mohamed Zamèche et mise en scène par Hama Meliani.
L’Association culturelle El Kalima rendra hommage au romancier le 16 mars au Centre culturel Azzeddine Medjoubi à Alger, alors que le 18 mars la Bibliothèque Mouloud Feraoun (Alger) a choisi de programmer une journée d’étude sur l’oeuvre de l’écrivain à l’occasion du centenaire de sa naissance. Le Palais de la Culture d’Alger sera ouvert, de son côté, à une exposition et une conférence dédiée à Mouloud Feraoun.
Le contraire de l’amour, un monologue tiré du Journal de Mouloud Feraoun, adapté et mis en scène par le Français Dominique Lurcel, sera en tournée dans une dizaine de villes en Algérie à partir de mai prochain, indique par ailleurs la Fondation Feraoun.
Mouloud Feraoun, père de la littérature maghrébine avait publié Le fils du pauvre (1950), La terre et le sang (1953), Jours de Kabylie (1954), Les chemins qui montent (1957), Les poèmes de Si Mohand (1960). Le Journal 1955-1962 publié en 1962, Lettres à ses amis (1969), L’anniversaire (1972) et La cité des roses en 2007, ont été publiés à titre posthume.
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