Dans une Algérie déchirée, en proie à ses propres démons, une danseuse de ballet, Miryam, n’a qu’un seul rêve : incarner le personnage de Schéhérazade dans une adaptation chorégraphique de célèbre poème symphonique de Rimski-Korsakov. Elle trouve soutien et réconfort apuré de son amie et professeur de danse, Anatolia, ainsi que dans le souvenir de idole, la danseuse étoile Ekaterina Maximova, qui a tenu bon, jusqu’au bout de ses forces, malgré un sévère handicap physique. Gravement blessé lors des événement du 5 Octobre 1988 , Miryam continue à s’entrainer avec acharnement, toujours encouragés par Anatolia, jusqu’au jour ou celle – ci est renvoyée par le ministère de la culture et invitée à quitter le pays. Sous la pression des groupes islamistes armés, tous les espaces culturels, y compris l’Opéra, sont menacés de fermeture… récit d’un destin brisé par le fanatisme religieux, Les Ailes de la reine est aussi, et peut-être surtout, une leçon de courage. Celui des hommes et des femmes qui savent, comme Miryam – et qui en tirent toutes les conséquences, au péril de leur vie -, que la culture est le dernier rempart contre la barbarie.
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