Le prix les Escales littéraires de Sofitel permet aux écrivains de voyager de l’Europe à l’Afrique, des états-Unis au Moyen-Orient et jusqu’en Asie et dévoiler leur récit et les histoires que ces destinations font naître sous leur plume d’exception. Cette initiative née avec la complicité des écrivains Catherine Enjolet et Denis Labayle pour accueillir des auteurs en leur ouvrant des horizons d’inspiration. Grâce à cela, désormais, partout, un lien se tisse entre un auteur, une destination et un Sofitel. Parmi les écrivains qui ont bénéficié de ce prix : Yasmina Khadra, Benoîte Groult, Tahar Ben Jalloun, Akli Tadjer, Hervé Hamon, Jean-Christophe Rufin et tant d’autres.
En ce mai 2013, le Sofitel Algiers Hamma en partenariat avec la délégation de l’Union européenne en Algérie renouent avec les Escales littéraires en collaboration Alkli Tadjer, Denis Labayle et les éditions algériennes. Ce prix est dans deux catégories (roman et premier roman).
Pour le prix du premier roman ont été sélectionnés: La belle et le poète d’Amel El Mahdi. Virgules en trombe de Sarah Haider. L’impasse du Maltais de Djamel Merdaci.
Le prix du premier roman a été remporté par Sarah Haider pour son roman Virgules en trombe aux éditions Apic. Ce roman est un questionnement social qui nous met mal à l’aise dans une réalité pas lisse qui définit la liberté par excellence. écrit par un courroux, une provocation, une hargne, presque avec un mépris aux idées reçues, elle écrit la vie dans ses plis et replis en inventant un vocable osé par les larmes de l’encrier. L’auteure part dans tous les sens et ose défier le prisme du monde en poussant les choses à sa logique. Ses mots assassinent et font renaître du critère du souffrir, d’oser… Sarah Haider démasque l’imposteur qui surgit de l’horizon. Elle s’amuse, elle ôte le couvercle en tentant d’arriver au bout de ses mots. Colère ou sarcasme, on la sent écœurée par ce qui se balbutie ou qui se tait. Elle a osé commettre ce roman.
Le prix du roman sont en compétition Un dernier vœu avant l’aube de Djamel Kharchi. Le remonteur d’horloges de Habib Ayoub. Georges Bouqabrine de Benamar Médienne. Le dernier juif de Tamentit d’Amin Zaoui. Hold-up à la Casbah de Tarik Djerroud.
Le prix a été décerné à Habib Ayoub pour son roman Le remonteur d’horloges aux éditions barzakh.
A Sidi Ben Tayeb, à quatre jours d’une visite officielle, l’horloge de la mairie tombe en panne. Plus un seul tic-tac ! Seulement, il faut trouver en urgence un réparateur parce qu’une délégation de l’état, dépêchée de la capitale, est attendue dans les 48 heures. On fait appel à un vieux taleb pour ressusciter la mécanique à grands coups d’incantations, mais en vain. Les élus locaux convoquent un artisan-horloger à la retraite qui n’arrive pas à la réparer. Dans ce roman, l’auteur se moque de la démagogie, de la langue de bois et des viles convoitises humaines. Connu pour talent, Habib Ayoub, nous a écrit une parodie à la réalité, burlesque, extravagante, cocasse, complètement déjantée. Le plaisir de lire ce roman est réussi.
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