Lors des soutenances de thèse, les universitaires chargés de juger les doctorant(e) sont souvent l’habitude, lorsque les sujets les ennuient, de relever les fautes faites sur le texte de la thèse du candidat. Sans être un universitaire tatillon, je vais me livrer à un exercice de ce genre, vu mon exaspération de constater que les fautes relevées ne sont jamais corrigées Le centième anniversaire de la naissance de Camus fait l’objet de multiples publications et de rééditions. Les erreurs commises il y a quarante ou trente ans ne sont pas corrigées et se perpétuent. La présence de telles erreurs que je relève sur des sujets que je connais laisse supposer qu’il y aurait d’autres erreurs que je ne suis pas en mesure de constater.La stèle de Tipasa
En janvier 1972, Historia Magazine, une revue consacrée à la guerre d’Algérie, publie un numéro spécial Camus. Au sujet de Tipasa, une photographie de la stèle est publiée (sans autorisation de l’auteur de la photographie) avec la légende suivante : «Le petit port de Tipasa, au loin. Au premier plan, le tombeau punique, semblable à un bateau échoué…» À l’automne 1978, aux éditions du Seuil, une biographie de Camus paraît sous la signature de l’américain Herbert Lotman. Le biographe termine son livre par la phrase gravée sur la stèle en prétendant (peut-être à cause d’Historia Magazine) que la pierre est phénicienne (les Puniques ont la vie longue !) et cite la phrase de façon erronée : «Je comprends ici ce qu’on appelle la gloire, le droit d’aimer sans mesure». (…)
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