«J’ai tenté de montrer davantage ce lien constant et indissociable chez lui des deux registres d’écriture, les articles de presse ne cessant d’alimenter son imaginaire de romancier»
L’ivrEscQ :Vous êtespionnier, comment avez-vous élaboré cette première biographie de Tahar Djaout?Rachid Hammoudi : Le procédé, me semble t-il dans ce genre, est assez classique et éprouvé. Il faut tacher de se rapprocher du maximum d’individus qui ont côtoyé et approché la personne. Évidemment, dans le cas de Djaout, ils sont encore assez nombreux que l’on a presque l’embarras du choix. Certains sont cités, d’autres n’ont pu être contactés. J’ai parfois jugé que pour une période donnée, trois ou quatre personnes suffisaient. Je ne vais pas faire défiler des rédactions entières. Pour l’essentiel, j’ai contacté des journalistes qui ont accompagné ses premiers pas à El Moudjahid culturel comme Mouloud Achour, des compagnons de l’ex-hebdomadaire Algérie Actualité où il a mené l’essentiel de sa carrière à partir de fin 1979. Il y a aussi des amis d’enfance, son frère unique Mohand dont les témoignages ont permis de restituer un tant soit peu le cheminement de l’adolescent. Le hasard parfois nous aide. C’est en allant un jour consulter au journal El Watan un entretien de Djaout que je rencontre un documentaliste que je connaissais auparavant. (…)
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