Paulo Coelho : le Brésil pratique le népotisme à Francfort
Népotisme et corruption
Sur les 70 auteurs conviés par le ministère de l’Éducation brésilien, Coelho explique n’en connaître qu’une vingtaine, les 50 autres étant plus «probablement des amis d’amis. Du népotisme. Ce qui me dérange particulièrement : il y a une nouvelle scène littéraire passionnante au Brésil. Beaucoup de jeunes auteurs, mais qui ne se trouvent pas sur cette liste». Ce n’est pas faute d’avoir ouvertement critiqué ce choix, et tenté de faire usage de son influence, en tant que membre de l’Académie des lettres du Brésil. Mais en vain. Raison pour laquelle, en signe de protestation, Coelho a refusé de se rendre à Francfort. Une situation qu’il regrette d’autant plus que le patron de la foire, Juergen Boos, est un homme en qui il reconnaît de grandes qualités dans l’innovation numérique. Et que Coelho n’est pas le dernier des auteurs à avoir profité des réseaux sociaux, ou encore, à avoir offert gratuitement ses livres en format ebook sur les systèmes de partage. «D’autres salons du livre, à Genève ou Paris sont sur le déclin, car ils s’accrochent à des vieux modèles économiques», souligne-t-il. (…)
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