Cahier économique : A quels temps remontent les activités de LABSOL ?
Rachid Merniz : En 2004. Après mon expérience personnelle d’une dizaine d’années dans le domaine des équipements des laboratoires avec les entreprises allemandes. J’ai décidé de m’installer tout seul dans le domaine de la recherche scientifique, des laboratoires et de l’instrumentation en général. Cela concerne aussi bien les universitaires et les chercheurs que les industriels pour le contrôle de la qualité.
C. E. : Que faites-vous concrètement ?
R. M. : Nous montons des projets d’équipements de laboratoires avec de l’instrumentation qui est importée. Nous commençons par l’étude pour aboutir jusqu’à la formation professionnelle du personnel. C’est vrai que nous faisons de l’importation, mais avec une plus value technique, puisqu’il y a un transfert de technologie qui se fait automatiquement.
C. E. : Un transfert de technologie concernant le montage des équipements ?
R. M. : Aussi par rapport aux équipements. Nous avons un atelier. Nous avons un laboratoire. Nous avons aussi des cartes des entreprises étrangères avec lesquelles nous travaillons.
Nous avons un personnel qui est bien formé, des entreprises clientes et nous effectuons tous les services après vente ici en
Algérie sur la base de contrats de maintenances. Lorsque nous vendons de l’instrumentation ou un laboratoire, il est accompagné d’une prestation de service après vente à long termes. Ceci comprend le remplacement de ce qui est usé, la maintenance et l’équipement…
Le transfert de technologie ne s’arrête pas là. Le transfert du savoir ne s’arrête pas à la formation sur l’homme, mais c’est l’apport de nouvelles techniques qui améliorent la rapidité des décisions. Chez nous, beaucoup de laboratoires utilisent des techniques tellement dépassées qu’elles consomment beaucoup de temps pour les prises de décisions. Qui portent atteintes à la nature. Qui nécessitent des produits chimiques extrêmement onéreux… Notre rôle est d’apporter des solutions dans ce domaine-là avec un équipement propre et un laps de temps record.
C. E. : Quel genre d’équipements proposez-vous ?
R. M. : les gestions et synthèse par micro-ondes dans le domaine de la chimie, c’est un processus dans la technique classique se fait par des attaques à cycles. Par des techniques traditionnelles, le procédé peut prendre une semaine, avec nos équipements et avec la société autrichienne ANTON PAAR avec laquelle nous travaillons nous le faisons en une heure de temps. Une technique tout à fait nouvelle, très utilisée en
Europe. Chez nous, pratiquement pas utilisée c’est juste qu’on commence à y rentrer. Nous faisons un gros travail avec les partenaires, universitaires, chercheurs… pour inscrire cette technologie dans le monde de la recherche en Algérie. Voilà un apport technologique.(…)
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