L’ ivrEscQ : Dans votre son premier roman à succès L’ombre douce, vous racontez la guerre d’Indochine et l’amour entre Yann et Mai, mêlant prose et poésie… comment écrit-on la violence d’une guerre et l’amour éperdu entre deux êtres ?
Hoai Huong Nguyen : Le récit se déroule entre 1950 et 1955. Deux personnages tombent sous le charme l’un de l’autre. L’histoire de Mai et de Yann laisse percer la lumière des personnes qui croient à la liberté. J’ai essayé de mêler la poésie et le romanesque dans le thème de l’eau. J’ai fait ma thèse de doctorat à l’Université des lettres modernes portant sur l’eau dans la poésie de Paul Claudel et celle des poètes chinois et japonais. Le thème de l’eau est extrêmement pluriel, divers et ambivalent. L’eau peut signifier la vie comme la mort. L’eau coule, mais peut être changeant. Ça peut vous échapper…
L. : De l’atrocité d’une guerre, gicle comme le giclement de l’eau, une tendresse entre Mai et Yann…
H.H.N. : En 1954, la guerre d’Indochine touche à sa fin. Dans un hôpital militaire français, Mai, qui aide les équipes médicales, croise le regard de Yann, un soldat français blessé à la poitrine. C’est le coup de foudre. (…)
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