Un ami de l’Algérie
Il publie le Manifeste des 121 défendant le droit à l’insoumission pendant la guerre d’Algérie.
Maurice Nadeau s’est éteint dimanche 16 juin 2013, à 102 ans. En 2011 déjà, la scène littéraire avait salué avec une admiration unanime, le monumental travail accompli par cette icône de la littérature française, personnage hors du commun, entré dans l’édition à 36 ans, créateur, à 66 ans, en 1977, de sa propre maison d’édition, les éditions Maurice Nadeau.
Né le 21 mai 1911 à Paris, Maurice Nadeau a vécu son enfance à Reims. Instituteur, il fréquente assidûment un groupe d’auteurs qui publie des romans policiers aux Editions de Minuit. Il se lance dans une Histoire du surréalisme, qui paraît en 1945 au Seuil. Journaliste à Combat, France Observateur et à L’Express, il entre de plain-pied dans l’édition. En 1950, c’est avec la publication, chez Corréa, d’Au-dessous du volcan de Malcom Lowry, que sa réputation d’éditeur s’installe et grandit. C’est ensuite la grande aventure aux éditions Julliard avec d’abord la revue Les lettres nouvelles.
Dans le numéro 11 du 1er septembre 1966 de la revue La Quinzaine Littéraire, Maurice Nadeau publie un article sur Le Polygone étoilé de Kateb Yacine dont il fut le compagnon et le conseiller littéraire. Dans cette même revue chez l’éditeur Julliard, il publie le Manifeste des 121 défendant le droit à l’insoumission pendant la guerre d’Algérie.(…)
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