Photo prise le 14 novembre 1956 à Alger, pendant la guerre d’Algérie, au moment de son arrestation, de Fernand Yveton, le militant communiste sympathisant du FLN qui s’apprêtait à déposer une bombe à retardement dans l’usine à gaz d’Alger où il travaillait. Premier Européen à être condamné à mort depuis le début de la rebellion, il sera exécuté le 11 février 1957.
Crédit: AFP
Ce roman de Joseph Andras n’est pas la première fiction consacrée à Fernand Iveton. Biographie romancée avec des flash-backs, réquisitoire contre la peine de mort ? Ce premier roman consacré prix Goncourt fait-il de Fernand Iveton un héros, un Martyr ou au contraire, ainsi que l’a rendu à son humanité Rachid Boudjedra dans Les figuiers de barbarie (Grasset, 2010) un être de sensibilité et de sacrifices dans son parcours de vie et non pas seulement comme militant nationaliste, sans particularisme des origines.Le narrateur, obsédé par le destin tragique de Fernand Iveton, a appris par coeur ses lettres de prison à sa femme où il est question d’amour, de leurs premières rencontres, de leurs étreintes. L’engagement n’est donc pas là où l’attend le lecteur. Dans ce roman « du doute et de la perplexité », Fernand Iveton est un « embarqué » de l’Histoire au même titre que les protagonistes qui l’évoquent dans leur silence, leur rancune mais aussi leur retrouvaille le temps d’un vol Alger-Constantine.
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