O’Rourke John (Ambassadeur de l’UE en Algérie s’exprime): « Nous, pays membres de l’UE, favorisons le développement durable et la sauvegarde du patrimoine culturel. C’est parmi nos priorités… »
L’ivrEscQ : L’Algérie et l’Union Européenne coopèrent depuis des années ; tous deux consolident des relations entre autre culturelles. Dites-nous un peu plus sur votre expérience, depuis que vous avez occupé le poste de votre prédécesseur, Marek Skollil ?
John O’Rourke : Je suis heureux d’être en Algérie, depuis peu. En effet, en Europe on ne connaît pas vraiment la richesse de l’Algérie. On ressort par-fois les crises plus que les liens positifs. Prenons l’exemple du flux migratoire qui est une réalité pour l’Afrique. l’Algérie est le médiateur entre l’Europe et l’Afrique. Quand au domaine culturel, c’est un phare. Nous nous intéressons à cette grande richesse.
L: Parfois, les échanges rencontrent des difficultés par rapport à la libre circulation entre le Sud et le Nord. D’ailleurs des écrivains, des journalistes et autres payent les conséquences des politiques. Une entrave. Un choc. Quel est le meilleur moyen pour éviter ce bloc monolithique dressé entre les uns et les autres ?
J.O’R : Je comprends et je vous rejoins sur ce point. En effet, le commun des intellectuels, écrivains, journalistes, comme vous dites, a besoin des échanges dans une géographie libre. Cependant le malaise est là et demeure délicat. La décision d’octroi de visas est souveraine pour tous les pays. Nous ne pouvons nous interférer dans cet aspect de souveraineté. Il faut être conscient que la peur demeure une réalité aussi. Et si, par exemple, les journalistes ne peuvent pas écrire, ils vont reproduire une réalité partielle.
L: En tant qu’ambassadeur de l’Union Européenne, que pensez-vous de l’état de « santé » de l’Europe ?
J.O’R : Tout n’est pas parfait en Europe. Nous sommes en crise, situation accentuée par tout ce flux migratoire qui nous arrive de partout. Il y a certains pays qui sortent de l’Europe (brexit). On a divisé les gens. Il y a certains citoyens de l’Europe qui ne s’engagent plus. Et nous n’avons aucun intérêt à dissimuler cette vérité, surtout à l’ère de l’internet.
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