L’ivrEscQ : Comment évaluezvous le statut de la langue française ici en l’Algérie, sachant nous sommes un pays francophone ?
Alexis Andres : L’Algérie fait partie d’un ensemble de pays regroupant plus de 250 millions de locuteurs.
Ces derniers ont, bien entendu, le français en partage. Cette langue est notre patrimoine historique, linguistique et culturel. C’est vraiment un véhicule du savoir et d’échange ; un formidable enjeu pour la jeunesse algérienne. Il faut savoir que la francophonie qui se projette à l’horizon 2050, aura plus de 100 millions de locuteurs dont 80 % en Afrique. Ce qui constitue une très belle opportunité de diffusion linguistique.
L. : Lors du Sila, la France a été l’invitée d’honneur. Qu’est ce que vous avez proposé aux admirateurs de la langue française durant ce rendez-vous livresque qui a clôturé l’année 2015 ? Autrement dit, comment faitesvous pour attirer toujours de l’engouement ?
A. A. : Cette invitation faite à la France nous emplit de joie et nous honore. Elle nous oblige à être à la hauteur en matière de programmation et d’animation. Nous avons voulu répondre par une présence massive et diversifiée. Mathias Enard (prix Goncourt 2015), Phillipe vasset, Dominique Wolton et Laurent Gaudé (prix Goncourt 2004) ont répondu présent. Nous avons eu aussi des universitaires et des intellectuels qui ont été au service de ceux qui veulent approfondir leurs connaissances en matière de langue française. Le but était de venir à notre espace de la manière la plus simple, la plus informelle pour rencontrer les auteurs. Ajouter à cela, le cinéma qui était au rendez-vous. Nous avons eu, en effet, plusieurs réalisateurs comme Alexandre Arcady et Yamina Benguigui. Ceux-là nous ont montrés comment ont-ils pu adapter des œuvres littéraires à l’écran.
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