La COSOB est l’autorité des marchés financiers et des opérations de bourse. Elle a pour rôle principal la protection des valeurs immobilières, des marchés ainsi que de veiller à la bonne marche et au développement du marché financier. A la tête de la présidence de cette autorité depuis décembre 2012, M. Berrah répond aux questions du supplément de L’ivrEscQ. L’ivrEscQ : Comment arrive-t-on à la présidence d’une telle importante autorité ?
Abdelhakim Berrah : Les commissions des valeurs immobilières sont très importantes, car se sont des autorités de régulation. Je suis mathématicien de formation, j’ai fait mes études en Angleterre. Enseignant en technique quantitative à l’Ecole Supérieure du Commerce. J’étais aussi directeur à l’Institut Supérieur des Finances, de 1995 à 98. Depuis, j’ai intégré la COSOB comme secrétaire général. Après la COSOB, j’étais assistant du président de la SAA. J’ai été aussi président directeur général de la Cagex. Le poste que j’occupais avant ma venue à la COSOB en tant que PDG était directeur général de l’Institut de l’économie douanière et fiscale, de Koléa. Un institut algéro-tunisien qui forme les cadres supérieurs pour les régies du ministère des Finances : les douanes, les impôts, l’inspection générale des finances, la direction générale de la comptabilité, les budgets, le domaine national…
Depuis le 27 décembre dernier, le ministre des Finances a proposé ma nomination et installé dans les fonctions du président de la COSOB pour un mandat de quatre ans.
L. : Parlant de la COSOB. Elle date de quand cette Commission ?
A. B. : De 1993. Elle est cependant active depuis 1996. Les premières introductions se sont faites en 1999 avec l’emprunt obligataire de Sonatrach et des sociétés recevables comme l’Hôtel Aurassi et la société Saïdal. Avec Alliance Assurances et NCA-Rouiba, l’Hôtel Aurassi et Saïdal sont des sociétés cotées en bourse. NCA-Rouiba va faire incessamment une offre publique de vente.
L. : Comment vous avez trouvé la COSOB ?
A. B. : A l’état actuel, la COSOB vient de terminer, avec le concours d’expert étrangers et du PNUD, un projet de la dynamisation de la Bourse d’Alger. Les autorités publiques insistent énormément, mettant tous les efforts, sur la dynamisation du marché financier. Nous avons établi, après l’expertise nationale et étrangère, un plan d’awction concret de dynamisation. Renforcement des capacités des infrastructures du marché, réorganisation des métiers de la finance, modélisation des systèmes d’information, notamment des systèmes de cotation dans le domaine des bourses. Ce plan renferme aussi un volet formation pour les intervenants au niveau du marché financier. Il est établi avec le concours du ministère des Finances, le concours des banques à travers la BEF et des rencontres avec tous les acteurs de la place. Ces rencontres visent à échanger, diagnostiquer… répondre aux questionnements de l’économie nationale qui ne se reflète principalement pas par le prisme de deux entreprises cotées en Bourse. Il va y avoir bien d’autres efforts. Tous les ministères seront impliqués, notamment le ministère de l’Industrie, le Tourisme, La Poste et les nouvelles technologies et le ministère de l’Energie. Ces ministères vont, à travers des privatisations, contribuer au développement du marché. Ce sont les entreprises solides qui rentrent en Bourse. Des entreprises qui protègent l’épargnant. D’où l’implication du ministère de l’Industrie. Le ministère du Tourisme à travers une privatisation de certains hôtels… Il est également fait appel aux acteurs économiques dans le secteur privé. Nous recevons constamment des représentants du patronat pour identifier les potentialités du secteur privé.(…)
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