Il y a une ambiance livresque, le livre est partout. Et comme nous le constatons, ce Festival du Premier Roman de Laval donne du piment aux livres. Parlez-nous un peu de cette expérience de 22 ans, et surtout comment est né ce Festival ?
Brigitte Maligorne : Nous sommes un département de la campagne. Ce Festival est né d’une colère d’une libraire qui montrait que Laval n’était pas un monde reculé, et que le livre existe bel et bien. Et donc l’expérience de ce Festival dure depuis 22 ans :
Promouvoir la lecture et suivre ces jeunes auteurs. Vous savez, le premier jet dans la carrière d’un primo-romancier est délicate, importante. Après le premier roman, nous faisons le suivi par la résidence d’écrivain, le prix du deuxième roman. Et l’expérience a donné raison à notre passion livresque qui nous anime, et surtout à un travail minutieux.
D’ailleurs, beaucoup d’écrivains célèbres ont été révélés au Festival du Premier Roman de Laval : Laurent Gaudet. Carole Martinez, Miano Léonora, Jeanne Benameur, Sorj Chalandon, Alice Ferney Jean- Christophe Rufin…
L. : C’est réjouissant de voir l’Algérie à l’honneur, pourquoi l’Algérie ?
B. M. : L’Algérie est un pays proche, et puis, c’est un pays francophone. On a de vrais liens par l’histoire. La littérature nous rapproche et consolide ce lien. Ce festival nous rassemble comme un véritable lien social avec le monde. Nous avons aussi le Festival Européen du Premier Roman à Kiel en Allemagne. Lecture en Tête propose aux organisateurs du Festival Européen du Premier Roman 2 ou 3 auteurs de premiers romans français.(…)
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