Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a estimé que la restauration et la mise en valeur des anciennes mosquées, au titre de l’évènement
Constantine, capitale 2015 de la culture arabe, promeut l’image du pays, son identité et sa culture. S’exprimant à l’issue de la présentation du programme arrêté par le secteur des affaires religieuses dans le cadre de ce grand événement culturel, le ministre a précisé que la mise en valeur des lieux de culte ancestraux «renseigne sur l’authenticité du peuple algérien et son identité arabo-musulmane». Il a affirmé, dans ce contexte, que la préservation des mosquées à travers le pays témoigne de la «ténacité» des Algériens à «donner leur réelle dimension à l’histoire et à la culture de leur pays, en dépit de toutes les tentatives de dépersonnalisation». Estimant que plusieurs aspects de la culture algérienne demeurent «méconnus» dans le monde arabe, M. Ghlamallah a appelé à «l’édition de toutes les œuvres de Benbadis et des éminents savants qu’a connus la ville de Constantine». Le ministre des Affaires religieuses a considéré, à ce propos, qu’il était temps que les écrits et les œuvres des savants et des érudits algériens soient «une référence» dans le monde arabe, avant d’inviter les responsables locaux et les universitaires à «valoriser l’héritage d’une des plus anciennes villes du monde».(…)
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