Notre vie, disent-ils
Le narrateur du roman est un savant spécialisé dans une nouvelle science, l’ethno mathématique, qui s’intéresse aux formes géométriques des constructions des villages traditionnels africains. C’est l’année 2015 et le narrateur s’apprête à rejoindre l’Université de Princeton, aux États-Unis, pour être auditionné sur l’ouverture de ce département. Reconnu pour ses recherches, ses conférences le mènent partout dans le monde. Il passe plus de temps dans les airs que sur terre. Le narrateur s’informe quotidiennement des conflits politiques qui secouent la planète et est très inquiet des conséquences d’une guerre froide entre la Chine et le Japon. Le roman s’ouvre sur la rencontre entre le narrateur et son ami Mark, diplomate, qui l’accueille à Genève pour une conférence sur l’ethnomathématique devant un parterre de Présidents africains, de ministres, de hauts fonctionnaires. Lors d’un dîner privé avec son ami, il rencontre une jeune femme du nom d’Yse, énigmatique, de vingt ans sa cadette, dont le rôle devient de plus en plus important dans le récit. En effet, le narrateur, s’il connaît une notoriété publique, vit un drame familial. Sa première femme lui a donné deux enfants. Un garçon qui a tenté de se suicider à force de vivre seul, le père toujours pris entre deux avions, une mère remariée et une sœur morte, avec laquelle il a partagé des souvenirs d’enfance. Après être rentré précipitamment à Paris suite à la tentative de suicide de son fils, le scientifique tente de renouer quelques liens avec sa famille, mais il est très vite repris par une maladie qui relève de la psychiatrie : les TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Il a des visions de massacres de femmes, d’enfants par des soldats, des cris des suppliciés, des images d’horreurs. À ces TOC, s’ajoute un mystérieux personnage qui a pris son nom, son identité, qui devine tous ses programmes.(…)
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