L’ivrEscQ : Quand est-ce que vous avez commencé à écrire votre roman, qui n’est d’ailleurs pas un roman comme vous annoncez déjà au titre de votre ouvrage ?
Zaky ZEDDOUR : Comme mentionné dans la note de l’éditeur, ce récit a été écrit entre 2007 et 2009. À vrai dire, ce sont trois récits différents, avec trois titres différents, cependant, cela m’ennuyait de ressentir presque le même écrit, même ligne de conduite de part le narrateur ainsi que le même style d’écriture, pourtant trois exercices différents dans les trois, alors j’avais décidé de les réunir dans un seul récit, avec un seul fil conducteur d’où le choix du récepteur, H’med, et la forme épistolaire.Mon souci est, et jusqu’à aujourd’hui, de tomber dans l’auto-imitation, la ruse du tome 1, tome 2… car le pire pour moi est de semer l’ennui, en tant qu’enseignant ou en tant qu’homme de scène. Et trouvant mes trois récits se rapprochant beaucoup, puisque écrits dans la même ambiance, mêmes constats, même crise, même ordinateur, même odeur du papier sur lequel j’imprimais avec la même odeur d’encre afin de corriger… j’avais opté pour l’idée de les rassembler tous dans un seul et même texte qui n’est pas un roman.
L. : Vous écrivez énormément, selon vos dires, comment arrive-t-on à construire, en d’autres termes, à structurer un ouvrage de 285 pages -du premier classeur au dernier classeur ou encore de la première lettre à la xxviiième lettre- ?
Z. Z. : Je n’écris pas énormément, je parle beaucoup plus que je n’écris. Ceci dit, j’ai la plume facile de part ma profession d’enseignant et surtout de part l’art que j’exerce depuis des années et qui consiste en la chanson à texte. Alors j’en profite. Je peux vous citer l’analyse d’un ami, qui n’est autre que celui qui a prêté son image au personnage de H’med et qui est aussi écrivain et journaliste. Pour lui, c’est l’écriture des textes que je chantais qui m’ont permis d’acquérir cette forme d’écriture qui se déverse dans L’Inventaire. Autrement dit, lorsqu’on s’éprouve à raconter toute une histoire, une situation qui doit, en plus, avoir une portée et être percutante chez l’auditeur de la chanson à texte, le tout en deux, trois strophes et un refrain (parfois), il nous est aisé, du moins pour ma part, d’avoir plus de temps et d’espace, comme celui du roman ou de la nouvelle, afin de construire un récit plus ou moins long, bien que le mien soit de forme moyenne. Je n’aime pas les restrictions formelles, ça tue l’idée originelle (l’inspiration), j’adopte beaucoup plus le style indépendant, et donc, du reste, l’exercice devient plus fluide surtout que, dans mon cas, je donne beaucoup plus la liberté à l’idée et non pas à la technique d’écriture, et l’idée est énergique, elle bouillonne sans cesse, il faudrait juste lui préparer son bon moule et la laisser couler. Pour la structure, c’est beaucoup plus une question d’imagination. Une fois la manière de raconter le récit déterminée, comme l’est le cas du fil conducteur dont j’ai parlé précédemment, le reste est une question de travail, d’inconfort et d’insomnie.
L. : Et, en même temps, vous auriez souhaitez écrire à H’med des lettres racontant ‘’les beaux paysages ou des conquêtes amoureuses’’…
Z. Z. : Si j’aurais aimé raconter les paysages et les amourettes à H’med ? Il faudrait demander ça au personnage/narrateur. Sinon, en tant que personne, en tant que Zaky, je me serai suffi à lui envoyer un sms ou un message sur messenger, puisque le personnage est réel à 90%. Ou l’appeler par téléphone, tout simplement, pour lui parler de la pluie et du beau temps. Le fait est que je voulais que mon récit soit le plus spontané possible et j’ai commencé l’exercice de l’écriture instantanée pendant des mois. Je ne faisais que relater exactement ce que je voyais, observais, ressentais, vivais, le tout en l’écrivant. J’écrivais tout, tout de suite, question d’appréhender le moment. Je photographiais le moment et le temps mais à l’écrit, une sorte d’espace/temps textuel. J’avais le souci du moment. Car j’avais constaté que dès lors où on se mettait à raconter un simple fait qui nous est arrivé on se mettait directement dans l’exercice de l’adaptation. On adapte toujours ce qu’on veut raconter, aussi insignifiant qu’il puisse être comme événement, on ne raconte jamais exactement ce qu’on a vu ou vécu à la première impression. Et adapter, c’est interpréter. Et interpréter, c’est forcément détourner du sens premier. Ainsi, mon narrateur commençait par raconter un quotidien mais il s’est laissé prendre par les évènements. Il subissait le temps et les faits tout comme on subit le temps et les faits. Ce n’est pas un narrateur omniscient, il n’est pas partout, c’est le lecteur, justement, qui est dans la tête du narrateur et qui subit son angle de vue. Donc d’après la psychologie de mon personnage, il aurait aimé, oui, ne raconter que les dix ans de séparation mais il s’est laissé prendre aux évènements et ses lettres sont devenues beaucoup plus cathartiques, une sorte de défouloir que rapporteuses de nouvelles.
L. : Vous annoncez les couleurs au commencement déjà en écrivant ‘’nous ne sommes pas encore prêts pour la critique et l’art du débat. Ou, pour être plus juste, nous ne sommes du tout pas fait pour cela’’ ? Vous dénoncez l’imposture. La supercherie.
Z. Z. : Je ne dénonçais pas, je vomissais plutôt. Je le criais haut car, et justement par rapport au souci de l’écriture instantanée, j’en avais plus qu’assez de l’hypocrisie de ceux qui se constituaient critiques littéraires ou d’art. Ils ne disent jamais en face ce qu’ils disent aux cafés. Ils sont toujours applaudisseurs pendant les évènements culturels en général, remerciant, rendant hommage, gonflant de fausse modestie des presque artistes, comme ils les jugeaient, et qu’ils dénigraient le soir-même dans le même restaurant ou café où ils mangeaient dans deux tables différentes avec ce même artiste. Et c’était là l’unique définition de la critique qui régnait et se répétait partout où j’allais assister à ce genre de festivités. Et j’étais très jeune et, par conséquent, je n’avais pas le droit de parler, alors j’écrivais tout. C’était à proprement dit une grande supercherie, une gigantesque pièce théâtrale, ni comique ni dramatique, où chacun répétait et apprenait son rôle par cœur et où j’étais le plus mauvais figurant qui puisse exister, alors j’ai fait le spectateur aigre et déçu et j’ai consigné tout ça par écrit.
L. : ‘’Le verbe utilisé, les phrases construites, les tournures, tout cela vient de soi, se décide tout seul. La preuve est que ce n’est pas quand nous décidons d’écrire que nous écrivons, c’est quand ça vient d’un coup’’ qu’apporte cette envie d’écrire ?
Z. Z. : Ce n’est pas une envie d’écrire, justement. C’est un besoin qui torture de l’intérieur. Quand l’idée originelle te choisit par rapport à ton histoire, ta spécialité, tes sacrifices, ton domaine d’expression, elle explose en toi et, pour ma part, c’est toujours l’envie de vomir qui me prend quand ça vient et que je ne m’en rends pas compte tout de suite. Qu’apporte cette écriture ? Dans mon cas, l’honnêteté. Je dis honnêtement ce que je pense, avec mes torts, mon angle de vue, ma vision et mes interprétations. Je ne prétends rien à la vérité, surtout que la vérité est un consensus commun entre plusieurs personnes alors que l’honnêteté est orpheline, individuelle. Le jour où une ou plusieurs personnes qui auront considéré que j’ai dit à leur place ce qu’ils avaient toujours pensé commenceront à me citer honnêtement, ce jour-là nous auront créé notre propre vérité du moment que je souhaiterais être assez constructive par rapport à notre espace et notre temps et qu’elle puisse apporter le changement qu’il faut afin d’avancer et de faire avancer. Je prétends, humblement, que c’est le rôle premier et dernier dû à l’écriture, et donc à la littérature. On n’écrit jamais que dans la solitude en attendant l’écho commun, alors je m’éprouve à être le plus honnête possible dans ma solitude afin que la vérité commune qui en suivra soit plus honnête encore.
L. : ‘’L’écriture me donne le sentiment d’ajouter des jours à ma vie’’ selon le J. M. G. Le Clézio…
Z. Z. : Tout à fait d’accord. Il y a juste un point, je dis toujours à mes étudiants qu’on ne vit pas qu’une seule vie. Il y a plusieurs vies dans un seul souffle d’énergie qui nous permet de rester vivant et qu’on peut vivre toutes, à condition de s’en rendre compte. L’exemple est simple, Zaky qui a écrit en 2007 n’est du tout pas celui qui vient de publier son livre. Et ce n’est pas de la maturité dont je parle. Car Zaky d’aujourd’hui ne pourra jamais écrire ce qu’à écrit celui de 2007 puisque c’est une autre crise. On n’écrit que dans la crise sinon c’est du prêt à porter, du standard, une littérature de grande surface. Ce n’est pas la littérature que je prise. Lorsque je m’en vais acheter un pull, la première question que je pose est : « Quel est le style qui se vent le plus ? », afin de l’éviter. C’est un fait sociologique que d’acheter ce qui marche car la masse opte toujours pour ce qui s’achète le plus pour l’assurance et la sécurité. Même si la qualité est médiocre, tant que le plus grand nombre le fait alors ils le font car ils ont peur d’être différents, peur d’être aberrants car ils ont peur d’être sous la loupe, observés ou montrés du doigt. La littérature est pareille puisqu’elle dépend d’un système commercial, il faut faire dans le consommable, le conjoncturel mais la masse n’a jamais été plus qu’un suiveur et donc la littérature de masse suit et n’apporte jamais, par conséquent, elle ne vivra jamais plus que le temps d’une génération. Par contre, la littérature qui apporte parle aux particuliers, aux individus, à l’intellect et tous ceux-là sont à côté de la masse. Ce sont eux, ou quelques personnes d’entre eux, qui ont cette capacité et ce courage de changer quelque chose et donc de durer dans le temps. Que dire alors de la littérature qui leur a servis ? Elle ne fait que se frotter à la pérennité. Voilà que veut dire « « ajouter des jours à ma vie ». La quête de l’éternité qui a tant occupé les civilisations antiques, les sumériens à leur tête, a été concrétisée par l’invention de l’instrument de l’éternité qui n’est autre que l’écriture. Les sumériens, les grecs, les romains sont et seront à jamais éternels car ils ont su utiliser leur instrument d’éternité « l’écriture ». Effacez les traces écrites d’une nation et vous l’effacerez à jamais de l’histoire et de la mémoire collective.
L. : Quel est votre regard sur la littérature algérienne, le romancier algérien contemporain ? La littérature mondiale ?
Z. Z. : Comme je viens de le dire, ça devient une littérature de consommation malheureusement. Le malheur de la littérature est d’avoir été récupérée par le système commercial à l’ère où elle peut servir le mieux et plus facilement grâce à l’internet, elle se laisse prendre dans les méandres du capitalisme. Et quand l’argent est Dieu la littérature se prosterne sinon elle est bannie. Ça, c’est un problème universel. Toujours le souci des grandes surfaces. Les adaptations des romans au cinéma facilitent l’accès à leur histoire à une grande partie de la population mondiale et prône la consommation rapide à un point tel que le marché est devenu un souk à scénarii et non pas des livres à adapter. Toujours le prêt-à-porter. Le lecteur est plus intelligent que le spectateur, et je parle de l’unique cadre de l’adaptation du roman au cinéma, car le lecteur garde ce prestige de s’approprier le récit, d’imaginer les traits physiques du ou des personnages, de faire prolonger le roman et lui accorder tout une autre dimension car chaque lecteur est unique. Par contre, le cinéma impose l’image des personnages et donc ôte ce privilège au spectateur. Le cinéma impose aussi son interprétation du roman en l’adaptant, et donc en le réduisant en une seule vision du réalisateur ou du producteur, car le cinéma possède la force de l’image. Pour la littérature algérienne, c’est deux fois pire car d’ors et déjà l’algérien n’est pas culturellement lecteur. Et même si la télévision et le cinéma font partie de sa vie, l’algérien reste profondément et intrinsèquement lié à la culture orale. Il préfère qu’on lui raconte le film plutôt que d’aller le regarder. Et les générations nouvelles sont trompées encore plus par les traductions/trahisons de l’anglais à l’arabe dans les films ou séries qu’ils regardent à travers les chaînes du Moyen-Orient. Vous remarquez bien que la littérature n’a même pas sa place chez l’algérien car il n’y a pas ou presque plus de lectorat, et l’écrivain n’est personne sans le lecteur. Alors il écrit soit pour lui soit pour plaire soit pour vendre car il est (l’écrivain) aussi tenu par le complexe de la reconnaissance du pays dont il utilise la langue, surtout le français pour la France. Il ne sait même pas qu’il a la matière d’avoir une littérature universelle et l’appareil commercial lié au roman ne fait rien pour son instauration. Voici la dure réalité de la littérature algérienne.
L. : Nous sommes dans la spirale d’un monde qui happe, au premier classeur, vous vous questionnez sur la sempiternelle interrogation des Juifs et Musulmans ? Vous dites ’’la raison palestinienne est-elle ma raison ? Si c’est le cas, donc la raison iraquienne de même, celle du Tibet aussi, le Polisario, l’Europe de l’Est, l’Ethiopie, les sans-papiers de France… ‘’
Z. Z. : Je dis aussi, de l’autre côté, le juif est-il prêt à se poser les mêmes questions quant à sa répulsion du musulman ? J’ai fait en sorte de poser cette éternelle question en commençant par soi-même car je ne tolère plus cette résolution bête qui consiste à toujours blâmer et incriminer les autres. Que c’est toujours la faute aux autres. Considérer l’Autre comme étant un autre moi, tout simplement, nous pousse à se faciliter la tâche en se remettant soi-même en question et de la sorte on n’a qu’à appliquer nos résultats sur l’autre puisqu’il n’est autre que moi avec sa propre histoire, sa propre culture, ses propres traditions, nourri avec les mêmes récits qui, dans la plupart du temps, ne sont que créations et mensonges. D’une autre part, la cause palestinienne est une cause humaine, et s’y intéresser, c’est aussi s’intéresser à toutes les autres causes « humaines ». Je pars de ce principe dans mon raisonnement par rapport à cette problématique car trouver la solution à la cause humaine équivaut à trouver la solution à toutes les causes particulières puisque tout le monde s’indigne pratiquement de la même chose : le non respect du droit commun à la liberté et à la vie, et donc au droit humain.
L. : Votre regard est sarcastique et dénonciateur devant l’incompétence et le manque de savoir-faire à l’exemple de votre ivème lettre à propos du Festival du film amazigh ‘’ça leur a coûté dans les quatre milliards de centimes, je crois qu’il aurait fallu quatre milliards de neurones…’’
Z. Z. : Et oui, on revient toujours à la consommation dans tous les domaines, mais surtout le domaine intellectuel et artistique qui sont le centre névralgique de l’essor de toute société. Et dans le cas de ma critique par rapport à ce festival, je m’indignais profondément du résultat obtenu : la médiocrité, car je ne m’y attendais pas de la part des Amazighs qui étaient, pour moi, le symbole de l’ouverture et de l’émancipation et surtout de la qualité intellectuelle. Vers la fin, je n’ai trouvé que du conventionnel, du conjoncturel. Et j’étais très déçu de constater que même pour ce genre de festivité, c’était le chèque à empocher qui importait et non pas la qualité du produit. Il faut dire que j’étais très jeune et naïf. Je cultivais quelque peu un certain idéalisme qui a laissé place à une désillusion glaçante qui m’a fait comprendre une fois pour toute que je devais bouger par moi-même et non pas attendre que ça bouge.
L. : En vous lisant, nous avons ce sentiment étrange que votre ouvrage est un préambule au mouvement contestataire du 22 février et plus… ?
Z. Z. : J’étais atterré, c’est vrai, à chaque état de fait après le 22 février car j’en avais fait le constat entre 2007 et 2009. J’avais peur, vraiment, car j’avais parlé de la guerre en Syrie et c’était devenu un fait, de l’éveil populaire en Algérie qui était devenu un fait, mais j’avais parlé aussi de la dernière grande guerre, et je la sens poindre à l’horizon. Ma peur réside dans le fait que cette guerre ne sera pas classique, elle aura un autre visage inattendu et surtout où se sera des faibles qui seront derrière leurs écrans à mener cette télé-guerre, cette guerre télécommandée. Ils ne seront pas sur le terrain où ils pourront ressentir la vraie peur susceptible de les pousser au moins à réfléchir, ce sera, pour ma grande crainte, beaucoup plus un jeu virtuel où les morts seront de pauvres personnes et les joueurs de pauvres complexés qui, vindicatifs, ne feront que détruire par revanche et égo fragilisé par leur faiblesse et renforcé par leur pouvoir de l’argent. Comme la télévision avec le fâcheux concept de la téléréalité où les personnes sont devenues des accessoires payés.
L. : Je vous cite’’ je veux m’éviter de devenir un récupéré du système par fait de lassitude. De devenir un khobziste qui court derrière son gagne-pain auquel il a pris l’habitude…’’ et puis, tout le long de votre ouvrage, il y a cette peur d’appartenir à un monde fake, un monde… ?
Z. Z. : Je refuse d’appartenir tout court. Toute idée qui réunit autour d’elle des adeptes devient une idéologie et donc elle va tirer forcément vers l’extrême, et je refuse les extrêmes. Je les combats, à vrai dire. N’importe quelle idée, aussi bonne et humaine soit-elle, dès lors où elle devient idéologie, elle deviendra un système. Et n’importe quel système tend forcément à manipuler, car la masse ne sait jamais se gérer d’elle-même, elle appellera toujours à une organisation qui deviendra une convention, et la convention tue carrément le talent, et puisque le talent est individuel, la convention tue automatiquement l’individu, et sans l’individu il n’ya pas de société moderne, car la convention ne peut accepter la modernité tant elle est bien installée dans l’assurance de la routine. Et la modernité, c’est le changement, c’est donc casser la routine, et un conventionnel a peur de changer ses habitudes. Moi, je lutte contre ça à commencer par moi-même. Je ne reconnais que ce que je réalise de moi-même et non pas de ce que je pourrais récupérer de mes parents et autres. C’est simple, il n’y a aucune sécurité sans gage de l’individu et de la personnalité. Et la convention te prend ta personnalité en gage monnayant l’assurance qu’elle t’offre. Mon indépendance m’est chère, je l’ai arrachée, et je ne l’ai troquée contre aucune sécurité systémique. Avant c’était une peur, c’est vrai, car, comme je n’arrête pas de le répéter, j’étais très jeune, et forcément, je croyais que j’avais tort, aujourd’hui je sais que j’avais raison, donc la peur s’est transformée en refus, en mode de vie.
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