Tel est le thème choisi pour ce colloque auquel je me réjouis de participer. Dans ce thème, deux mots ont particulièrement retenu mon attention : «plurielle» et «l’Ailleurs».
Plurielle, oui ! La littérature algérienne est à l’image de l’Histoire de l’Algérie. Elle porte en elle toutes les composantes de l’identité algérienne, tous les vécus du peuple algérien. Elle s’écrit en langue arabe, en langue française et de plus en plus en tamazight. C’est une littérature riche, variée, fraîche, pleine d’élan, de fougue parfois ! Elle n’est pas encore désabusée : elle est jeune ! Et elle se heurte à toutes les difficultés d’une jeune littérature dont la principale est, sans conteste, celle de se faire connaître et, partant, reconnaître. Tout a déjà été dit, expliqué, commenté s’agissant des obstacles à surmonter pour éditer, publier et surtout diffuser le livre en Algérie. De grands progrès ont été faits, mais cela reste insuffisant. Et quand le livre est là, reste à trouver son lecteur ! L’enseignement boude la littérature, hélas ! Pis, quand le désir de lire est là, la maîtrise trop insuffisante des langues rend souvent la lecture difficile et entraîne le renoncement. Quant à la promotion, elle est si chétive que seul celui qui cherche vraiment peut trouver ! Il faut ici saluer L’ivrEscQ.(…)
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