David Hicks a eu une mauvaise idée. Ou plusieurs mauvaises idées. La première est de s’être fait posséder par le gouvernement américain, et condamné par un tribunal militaire australien, sous l’accusation de soutien matériel au terrorisme. L’autre, qui découle de la première, est d’avoir écrit un livre. Et de l’avoir évidemment soumis à un éditeur qui a décidé de le publier. C’est que David fut mis aux arrêts alors qu’il se trouvait en Afghanistan, peu après les attentats du 11 septembre aux États-Unis. Il a commencé par purger une peine de cinq années et demie à Guantanamo, avant d’écoper de neuf mois supplémentaires. C’est en avril 2007 qu’il retrouve son Australie natale, avec des conditions drastiques : interdiction, une année durant, de donner des interviews, et liberté conditionnelle, sous fortes conditions. D’autant plus, avoue aujourd’hui David, qu’il a plaidé coupable devant le tribunal militaire, pour échapper à l’enfer de Guantanamo… Surnommé le taliban australien, David Hicks avait donc fait paraître un livre, (…)
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