Sociolinguiste, Ourida Nekkache, perce le mystère du désert ; elle dit à propos de son ouvrage : «A travers mon voyage en ces lieux mythiques, j’ai découvert ma culture algérienne en approfondissant ma connaissance sur la poésie orale, légende, chanson. Je voulais qu’on retrouve les contes du Sahara, il a fallu que j’achète un conte saharien pour me rendre compte de la richesse que recèle cette mer ocre comme l’appelle les épris du verbe. En fait, on ne se rend pas compte qu’au Sahara, il n y a pas seulement le pétrole, mais, il y a une richesse inouïe du patrimoine immatériel ; on ne sort pas indemne de cette quête sans fin. A travers ma recherche, j’ai découvert de belles histoires d’amour, de légende, de philosophie ; mais hélas ! Il n’y a pas de transmissions ; les gens meurent et rien ne reste après eux ; ils ne laissent rien pour la documentation. Savez-vous qu’il y a des gens du fin fond du Sud qui n’ont pas le même sens de la réalité que nous ; ils ne sont pas avec notre actualité, ils pensent même que Boumediène n’est pas mort, et est toujours notre président….»
Il n'ya pas de réponses pour le moment.
Laissez un commentaire