L’ivrEscQ: M. Iguerb, le SILA, Salon International d’Alger est un rendez-vous tant attendu à l’échelle nationale et internationale. On voit l’engagement de l’Etat Algérien à promouvoir le livre avec le monde des professionnels. Ce qui permet à comprendre que le pari de faire aimer le livre aux citoyens algériens est inévitablement prouvé. Quel bilan faites-vous dans ce sens ? Mohamed Iguerb: Il faut reconnaître que l’Etat consent d’immenses efforts à même de promouvoir le livre et la lecture publique dans notre pays. A commencer par les différentes mesures et mécanismes de soutien initiées par le Ministère de la culture à travers les aides accordées aux éditeurs par la mise en place de programmes annuels de publication de nouveaux titres et réédition d’ouvrages de références, d’un fond d’aide à la promotion et au développement des arts et des lettres permettant d’encourager l’écriture et de soutenir l’édition, d’un réseau de bibliothèques couvrant l’ensemble du territoire national forts soutenus par le Ministre de la Culture – Monsieur Azzedine Mihoubi.
L.: Pensez-vous que le SILA a rapporté un plus à la visibilité des romans algériens produits en Algérie… M. I. : C’est certain, et pas seulement pour le roman. Au constat des foules immenses que draine cet évènement, de surcroît le plus important du pays tous secteurs confondus, et au vu des statistiques enregistrées lors de la 19ème édition du SILA, soit 1 500 000 visiteurs, toute catégorie socioprofessionnelle et tranches d’âges confondues venant des quatre coins du pays, cela prouve que le SILA est un évènement phare pour la promotion du produit éditorial, tous genres confondus. Ça mérite tout de même soutien et encouragement.
L.: Nous pouvons comprendre l’afflux des visiteurs au SILA par le bouchon dans l’autoroute pour accéder à la SAFEX ? Estce que les moyens pour faciliter l’accès au SILA sont améliorés ? Et surtout comment expliquer ce phénomène ? Est-ce que nous lisons plus qu’ailleurs dans d’autres pays ? M. I. : Contrairement aux clichés, les Algériens lisent et aiment le livre. Pour preuve, les foules nombreuses qui pointent aux entrées du Palais des expositions dès les premières heures de la journée, avant même l’ouverture du salon, le congestionnement des allées à l’intérieur des pavillons rendant toute circulation difficile à entreprendre, et qui font le bonheur des exposant par le volume des ventes enregistrées au quotidien. Evidemment cela n’est pas sans contraintes pour les visiteurs forts nombreux qui se retrouvent pris dans un embouteillage monstre dès le matin. Bien des efforts ont été consentis à même d’améliorer l’accès à l’enceinte du Palais des expositions, comme l’ouverture des parkings, du côté d’Ardis et entrée Est de la Safex. Mais ce qui a soulagé, un tant soit peu, l’accès, c’est plutôt le Tramway.
Suite de l’article dans la version papier
abonnez-vous à L’ivrEscQ
© L'ivrEscQ. Magazine littéraire. Tous droits réservés Développement Novisoft
Il n'ya pas de réponses pour le moment.
Laissez un commentaire