Comme à l’annonce d’une victoire, nous avons appris à attendre la rentrée littéraire. Une tradition que le livre impose ! La foire du livre est là. Précisément, le salon du livre 2009, sous l’éclat de l’automne est au rendez-vous. Les feuilles jaunissent et tombent dans l’air des vents. Les feuilles noircies de mots savants, d’écrits mirobolants, nous saisissent. Peut-on parler de chiffre d’affaire, de bourse, de porte-monnaie lorsque le livre n’a guère de prix ? Seulement, la cherté du livre reste une réalité ! Après un condensé culturel aux couleurs de notre continent africain, L’ivrEscQ revue bimestrielle aux accents de l’art et de la littérature, revient avec un nouveau numéro dédié à la rentrée littéraire 2009. Ce magazine comporte les rubriques habituelles. Le Dossier de ce numéro est consacré à la rentrée littéraire algérienne. A cet effet, nous avons choisi les parutions 2009 des romans algériens, et des romans étrangers. Il est vrai que nos goûts changent, la littérature évolue. Néanmoins, il se murmure que le beau livre et les récits historiques reviennent en force en cette ère de l’internet, et de toutes les paresses. Nous ponctuons, comme à l’accoutumée, l’entretien L’ivrEscQ par une personnalité de l’audiovisuel, ou mieux par son portrait. Dans ce numéro, notre vedette est Karim Amiti.
« Il y a des idées qui sont comme des attentats », écrit Milan Kundera. Il arrive que l’auteur et les grands happenings littéraires les canalisent comme un évènement pour entrainer moult personnes. Seulement, il y a ceux qui ont quelque noblesse à faire vivre des idées, des proses, des analyses, des écrits, nous leur avons consacré des rencontres dans le « Dossier ».
A travers nos entretiens, nos promotions et nos reportages, nous avons souhaité vous proposer un regard enthousiaste sur les arts et les lettres afin de vous imprégner du patrimoine universel du livre. En ce sens, les éditions Alpha cartonnent. Les éditions Casbah font boule de neige, et règnent. Les éditions Sédia sont présentes et tant d’autres encore…
L’ivrEcsQ propose des rubriques pour lire. Pour acheter des piles de livres. Je déguste encore mes livres entassés que je n’ai pas terminé de lire. Mme Amhis, dans la rubrique Jardin secret d’un écrivain, dit «Le bonheur, ce sont les simples choses de la vie ». Nous sommes pareilles, ma délectation reste le livre. L’équipe rédactionnelle propose un panel d’ouvrages. Des livres coup de coeur, des nouveautés, du déjà-lu, du phénomène best-seller, aussi, des livres historiques, comme si nous voulions comprendre encore et encore ce passé qui hante les esprits. Pourtant, parmi notre équipe rédactionnelle, il y a ceux qui veulent des romans à l’eau de rose, seulement, ces romans ne font pas vendre. Appel aux éditeurs ! Faites-nous miroiter la vie par sa densité vive! Le roman algérien, publié en Algérie est là. Il prétexte des personnages qui portent des noms étranges pour aller au-delà des limites de Saïd Bahmed « Le futur absolu ». Ce roman brandit son verbe, se pare de son dédain pour répondre à la difficulté dans laquelle l’auteur est mis. Depuis l’antiquité, le verbe vaut son pesant d’or. De l’oralité à l’écrit, le verbe plonge ses racines, et fait voyager le plus sceptique de nous tous.
Nous vous souhaitons de passer en notre compagnie une très belle rentrée littéraire 2009, avec ce pari un peu fou d’aimer le livre sous toutes ses formes et dans tous ses étals.
La formule de L’ivrEscQ répond ainsi à une exigence : affirmer le rôle de ce magazine comme acteur de premier plan sur la scène culturelle algérienne, et non pas une vitrine en papier de luxe.
Soyons sûrs que la revue L’ivrEscQ ne faillira pas à sa mission de promouvoir la littérature en général, et la plume algérienne en particulier. Bonne lecture !
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