Latrache khadra jeune femme banquière est éprise de poésie. Le jour elle jongle avec les chiffres et le soir avec les mots. Née à Bousaâda la cité du bonheur, ville qui a séduit le grand peintre Etienne Dinet, elle publie en 2008 son premier recueil Trois femmes autour d’un vers paru aux éditions Mille-Feuillles aux cotés de deux autres poétesses Nadia Belkacemi et Leila Nekkache, puis en mars 2010 L’enfer des anges aux éditions Nounou. Comme le titre l’indique, ce recueil est un condensé d’émotions. La poétesse raconte l’amour dans tous ses états. Elle affûte le verbe dans sa totale justesse pour accuser tantôt l’Homme, tantôt le destin aux multiples facettes. On la suit au bout de ce labyrinthe et on en ressort ragaillardi par la force des mots.
L’enfer des anges de Latrache Khadra est un recueil de poésie où l’amour se conjugue à tous les temps. La poétesse écrit l’âme en quête d’une autre. Elle tisse au fil de soie le lien entre la femme et son soupirant d’un jour, d’une nuit ou de toute une vie.
Son verbe est élégant, dénué d’artifice. Latrache remue les montagnes de leur assise. Elle aime, malmène, fustige, observe les caprices d’un destin en dévoilant les non-dits de l’amour. «Cet air de Paradis que je hume Mélangé à ton parfum Et mon monde qui se résume Aux frontières de tes reins…» extrait de Printemps d’une femme
Latrache Khadra, cette femme de Boussaâda, au regard profond, effeuille la vie par des mots émouvants, taillés au rythme de chaque précision que ni les dieux ni les hommes ne peuvent lui résister. Elle cherche d’un coeur brûlant jamais apaisé le répit au flanc d’un crépuscule. Une poétesse capable de déclamer des mots qui restent ou s’évaporent mais existent cependant dans le ventre de l’éternité.
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