Dans cette édition de L’ivrEscQ qui entame l’année 2015, nous publions une rétrospective, Best of 2014. Car, nous voulons rallonger le beau par les auras de ces concepteurs d’un monde meilleur. Ils sont romanciers. Historiens. Écrivains tout simplement. Ils sont éveilleurs de conscience qui ne vont aucunement dans le vrac à penser mais au gré du sublimissime. Et réinventent l’encre des grands pour prôner l’universel. Des écrivains, sur le sol d’Algérie, sont venus de différents pays, de diverses cultures en ce 2014. Grec, Italien, Suédois, Espagnol, Tchèque, «Américano-yéménite» ou encore «Américano-algérienne», n’abdiquant nullement à l’arrogance, ni au cynisme, encore moins aux fetwas, fille de son père, Mahfoud Bennoune, ont tous le même dénominateur commun, ce presque surplus d’élévation, de transcendance pour un monde qui n’a le choix que de se relever et s’élever… Leurs témoignages sont poignants. Ils sont, en ce début 2015, en Best of de L’ivrEscQ. De l’Ailleurs ponctué moult fois de Fatima Bekhaï aux côtés de ses homologues euromaghrébins au Printemps de Rachid Boudjedra, les textes forts voguent aux quatre vents par ce goût d’inachevé. Des textes qu’on relit et qu’on garde pour une énième lecture. Même si Boudjedra réécrit le même roman, selon certains Critiques, le pari du goût d’un livre lu et relu, vous noue de l’intérieur ! La densité de ses romans demeure proportionnelle à des critiques envers et à l’égard de tous. Sacré maître de notre littérature classique ! Sa dimension humaniste est pareille à cette relation filiale du frère qui se suicide pour cause son père, ou encore, de cette mère de Teldj assassinée, avilie, égorgée,… donc, tout reste permis dans un monde façonné de boursoufflures sans aspérité, ni répit. De l’histoire narrée par Boudjedra avec toutes les nuances permises, nous présentons notre dossier du 60ème anniversaire de notre indépendance. Un dossier concocté, étoffé pour les passionnés de livres d’histoire, notre histoire, la nôtre, celle qui nous permet de pointer le curseur pour éviter les suspicions.
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