À travers Les sanglots de Césarée, Lyna l’archéologue remonte très loin dans le temps et découvre que l’Algérie est berceau des civilisations. Par l’art, elle saisit l’intensité de la métaphysique, et rayonne de foi comme si elle possédait les organes de Dieu alors que son mari Racym, officier de l’armée, exècre Dieu et ses saints. Il désespère. Des sons bouleversants rétorquent en lui par le tumulte de sa mémoire en peine. Ses éléments succombent de plus en plus aux attaques des scélérats.
Au gong de l’ère instable, l’indomptable destin se rallonge par des catastrophes naturelles qui se mêlent aux crimes. L’Ange noir glace. Blasphème. Lucifer transpire de sa sueur froide et fait serment de décimer les saisons. Les horloges grincent par un ciel qui se charge d’odeurs que la mort laisse en vestige.
Entre l’islam universel des siècles passés et l’islam importé d’ailleurs de ces dernières décennies, le pays flotte dans une nappe de doutes dans laquelle toutes les supputations sont permises.
Par ailleurs, Rasha la demi-soeur de Lyna, est passionnée par la science juridique. Mais, elle se voit contrainte à fonder un foyer comme ultime devoir de chaque jeune fille algérienne en épousant Hadi, un dévot pratiquant aux moeurs débridées. Seulement, au bout de quelques mois de mariage, Rasha est enfermée à la maison, et ne distingue de la maudite porte fermée que sa liberté confisquée.
Sa vie se fragmente comme une mosaïque en ruine. Elle se sent seule. Infiniment seule.
Éternellement seule.
Après moult souffrances, Rasha est répudiée. Elle réapprend à vivre sans père ni mari, se cantonnant à sa carrière et devient une avocate célèbre. Celle-ci rêvait d’un homme qui serait pareil à Racym.
Une passion courte va miroiter entre deux êtres déchirés par un monde qui éjacule la semence du mal, mais que désavoue un destin aux accents de la mièvrerie lorsque l’amour et la carrière d’une femme se révèlent florissants ?
Est-ce un amour maudit qui complotera à écourter son idylle ?!
Une Réponse pour cet article
la vie de Lyna ressemble à beaucoup de femmes algériennes victimes de ses hommes illuminés qui battent le pavé entr un commerce informel et la mosquée les yeux fermés sur l’extérieur, croyant connaître les vraies lois de l’islam, mais en fait il ne connaît rien sinon quelques rudiments avec en plus des règles séculaires concernant surtout la femme, qui pour lui n’est qu’un objet qui doit répondre à tous ses désirs, et à se soumettre à tous ses ordres, en s’obstinant à voir dans la femme une génitrice , une cuisinière et une femme de ménage il n’en est pas question qu’elle soit une personne à part qui puisse évoluer parallellement à lui.C’est l’ignorance de l’islam qui a fait naître ces rustres. Dommage que le ministère de l’éducation reste sourd et que les programmes soient adaptables à nos besoins d’aujourd’hui.Bon courage!
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