« Au fond, je n’ai pas écrit cette histoire sur un ton tragique, mais de la manière dont les anciens affrontaient le colonialisme, avec humour pour survivre »
L’ivrEscQ : Vous êtes conviée à cette cinquième édition du Festival de la littérature et du livre jeunesse qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. Pouvez-vous nous dire qui est Lucy Mushita ?
Lucy Mushita : Félicitations à l’Algérie, cette partie de l’Afrique du nord. Je suis ravie pour vous. Originaire du Zimbabwe, anciennement Rhodésie du Sud, j’ai grandi dans un village à l’époque de l’apartheid. En 1986, six ans après l’indépendance de mon pays, je suis partie vivre en France. J’ai ensuite séjourné en Australie, aux États-Unis, puis je suis revenue m’établir en France. Je participe à ce festival pour présenter mon premier roman Chinongwa (prononcez sans le g), traduit de l’anglais chez Actes Sud.
L. : Votre titre « Chinongwa » est chantant, étrange et presque difficile à prononcer. Que signifie-t-il ?
L. M. : Chinongwa signifie « un objet trouvé ». J’ai longtemps hésité à le garder mais il s’est imposé à moi, je ne l’ai quasiment pas cherché. Par hasard, un jour, j’ai entendu parler d’un enfant abandonné, appelé Chinongwa. Cette rencontre m’a littéralement bouleversée, et c’est alors que j’ai compris la chance d’avoir un père et une mère qui m’aiment.
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