L’ivrEscQ : La première édition du FIR-A était une occasion propice pour perpétuer le roman algérien, et ce, en s’appuyant sur la traduction comme vecteur de promotion. Qu’est ce que vous avez retenu de cet événement en tant qu’écrivain-participant ?
Anys Mezzaour : Le FIR-A a été une bonne première expérience pour tous les amoureux de la littérature. J’ai participé à une conférence au Centre diocésain sur la place de la littérature algérienne dans le monde contemporain où j’ai notamment invité les auteurs mais aussi les lecteurs à aller de l’avant, à multiplier les innovations, les ouvertures sur le monde en donnant une plus grande importance, par exemple, à la fantasy. La rencontre avec des traducteurs et des écrivains d’expression anglaise, allemande et espagnole a enrichi notre débat et élargi notre vision de nouvelles perspectives quant à ce que doit être la littérature algérienne à l’avenir. J’encourage Mme Sebkhi, initiatrice de ce FIR-A à renouveler ce formidable forum !
L. : Vous êtes auteur de la trilogie, le lien des temps. Deux volets sont déjà sortis : La proie des mondes (Enag, 2013) et La terreur des mondes également (Enag, 2015). On découvre une fiction où la magie est prédominante. Vous avez créé en effet un monde avec ses institutions et ses dimensions spatiales et chronologiques. Quelle est votre source d’inspiration ? A. M. : Dans La Proie des Mondes qui forme en quelque sorte les fondations de la trilogie, je me suis attaché à jeter les bases du monde dans lequel allaient évoluer les personnages. Mes inspirations sont très diverses : du château de Neuschwenstein en Bavière pour l’Académie d’Elementia à l’Étoile noire de Star Wars pour la venue d’Alïeda à côté de la Terre lors du combat entre les deux mondes, en passant par les systèmes politiques féodaux du Moyen-âge pour décrire la politique de l’Empereur Darius ou celle du totalitarisme pour celle de Bauxite.
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