Mohand Zeggagh, «Il y a eu de grands noms qui ont été torturés, mais qui ne peuvent pas parler»
L’ivrEscQ : Vous vivez en France, vous portez en vous tout ce passé, toute cette Algérie. Et cinquante après, vous décidez d’écrire ce pan de l’histoire dans votre ouvrage, Prisonniers politiques FLN en France pendant la Guerre d’Algérie 1954-1962, La prison un champ de bataille, préfacé par Mohammed Harbi. Vous voulez faire plaisir à l’Algérie, à la France, comment ça se passe ? Comment vit-on tout ce tourbillon pour ensuite relater ces faits ? Quel est le déclic pour relever un tel pari ?
Mohand Zeggag : En fait, rien ne me destinait à écrire ce témoignage même si j’ai fait mes études tardivement à Paris et à Moscou. En revanche, je vois ici et là de très nombreux livres qui ont été écrits sur la Guerre d’Algérie, mais quasiment aucun n’a traité des années terribles qui ont concerné des milliers de prisonniers politiques en France pendant la Guerre. (…)
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