L’ivrEscQ : Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture ?
Fouad Laroui : Quand je me suis installé d’abord en France, puis aux Pays-Bas, j’avais simplement une envie de dire les choses. Et puis, je me suis intéressé aux différentes cultures, le Maroc, la France, les Pays-Bas. J’aime les voyages, les gens qui sont entre deux cultures. Et, petit à petit, c’est devenu une oeuvre, car à ce jour, j’ai quelque treize titres.
D’où vous vient votre inspiration ?
En général, mon inspiration vient de l’enfance, car elle reste pour moi assez inépuisable ; de surcroît, j’ai grandi dans des petites villes côtières : Essaouira, El Jadida, ou Azemmour. Dans ces petites villes, j’ai été à l’école française avec mes frères et soeurs. Ma famille, de culture traditionnelle, était en revanche très ouverte sur le monde, elle prenait conscience que ma scolarité donnait une autre vision du monde.
Convenez-vous que ce sont deux mondes opposés ou solidaires?
Il y a un monde très traditionnel où on décide pour les femmes, les jeunes filles, ce que sera leur vie et un autre monde, celui de l’école française, qui est un monde de l’émancipation des femmes, où justement l’on préparait les jeunes filles à ce qu’elles puissent ensuite prendre elles-mêmes leur décision et faire elles-mêmes leur vie.
Donc, c’est cette espèce de conflit qui n’est pas forcément tragique, mais truffé d’incompréhensions qui m’interpelle.
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