Ce prix récompense les efforts consentis depuis une dizaine d’années par cette maison d’édition à la promotion de la littérature algérienne. Il sera remis le 17 décembre prochain à Amsterdam aux cofondateurs de Barzakh Sofiane Hadjadj et Selma Hellal.
L’ivrEscQ : Dix ans après la création des éditions Barzakh en ce 2010, vous venez de recevoir un Prix. Qu’en est-il de ce prix ? Et comment réagissent les cofondateurs de Barzakh ?
Selma Hellal : Cette distinction récompense un acteur culturel entre l’Afrique, l’Asie et l’Amérique Latine. C’est une belle, très belle récompense à la fois symbolique et matérielle. Un beau cadeau au moment où nous fêtons nos dix ans, et qui nous garantira un peu de tranquillité d’esprit et d’action pour quelques années à venir. Nous la vivons comme un honneur, mais surtout une responsabilité, qui nous enjoint d’être meilleurs, plus exigeants, plus rigoureux.
L. : Est-ce que ce Prix est spécifiquement adressé à la maison d’édition ou englobe-t-il vos auteurs, quand on sait que vous avez révélé des noms dans la littérature contemporaine algérienne tels que Benfodil, Ayyoub et beaucoup d’autres…
S.H. : C’est un prix décerné à la maison d’édition. Mais il va de soi que s’il honore toute notre équipe, il rend également hommage, par « transitivité » pour ainsi dire, à tous nos partenaires : auteurs, imprimeurs, libraires, journalistes et toutes les institutions qui nous ont fait confiance et soutenu sans relâche. Sans eux, nous n’aurions jamais pu nous lancer dans pareille aventure, et surtout, la poursuivre. Notre reconnaissance est grande, et bien sûr, notre gratitude à l’égard des auteurs est infinie. Eux qui nous font le cadeau, chaque fois, de nous offrir des manuscrits que nous retenons ou pas d’ailleurs.
L. : Ce Prix peut-il booster « financièrement » votre maison d’édition ?
S.H. : C’est évidemment le but pour un tel Prix : renforcer une entreprise, lui donner les moyens de se développer, d’acquérir des équipements et, plus globalement, de lui garantir une autonomie financière, du moins pour un certain temps. La somme d’argent reçue sera consacrée à des investissements humains et matériels. Grâce au confort matériel qu’elle nous assure, nous allons nous restructurer progressivement. Nous en avions besoin ! En outre, nous allons essayer de réaliser quelques projets qui nous tenaient particulièrement à coeur, mais qui jusqu’à maintenant, ne pouvaient l’être faute de moyens.
L.: Comment fête Barzakh son dixième anniversaire, en l’occurrence avec cette récompense inattendue ?
S.H. : A cette occasion nous publierons en novembre 2010 un recueil de textes commandés à quelques auteurs (Kamel Daoud, Chawki Amari, Hajar Bali, Habib Ayyoub, Kaouther Adimi, etc.) intitulé “Alger, quand la ville dort”. Les textes côtoieront des photographies
de Nasser Medjkane et de Sid-Ahmed Semiane. Il s’agit de restituer une atmosphère, une ambiance inspirées du roman noir. En outre, nous avons l’intention d’organiser, à la même période, des rencontres avec des auteurs (d’ici et d’ailleurs) et des figures du monde de l’édition et de la littérature (nous attendons leur confirmation, il est prématuré de donner leurs noms).
L.: Comment a réagi la famille de la littérature algérienne à ce Prix décerné à une maison d’édition algérienne, plus précisément les autres maisons d’éditions et les auteurs ?
S.H. : Avec chaleur. Beaucoup ont pris l’initiative de nous appeler, de nous envoyer des mails de félicitations et d’encouragements. Je crois que nombre de nos amis ont vu dans ce Prix un signe heureux, quelque chose comme un éclat soudain de joie et d’espérance, qui allait au-delà des éditions barzakh, et nous parlait à tous, en tant que citoyens algériens, dignes enfin de reconnaissance.
L. : Où et quand sera remis ce Prix ?
S.H. : En décembre, à Amsterdam, à l’occasion d’une cérémonie – pas trop intimidante je l’espère…- car je le rappelle, la fondation est néerlandaise. Ils ont l’élégance de nous convier à ce rituel déployé chaque année depuis que la fondation existe.
L: Un mot d’optimisme pour cette rentrée littéraire algérienne 2010…
S.H.: Quoi de plus heureux que la publication de livres ? Ainsi, à la fin du mois d’octobre, nous proposerons un ouvrage de Mustapha Chérif : Un intellectuel musulman chez le Pape, où l’auteur relate sa rencontre avec Benoît XVI (une audience privée que celui-ci lui a accordée), et comment il a plaidé pour un meilleur dialogue inter-religieux. C’est un ouvrage qui fera date. Sera également publié Le Maghreb à travers ses plantes, écrit par un pharmacologue marocain, Jamel Bellakhdar, étude absolument remarquable sur les plantes et arbustes au Maghreb, leurs usages anciens et contemporains, leurs noms vernaculaires, et leurs vertus thérapeutiques.
Sans compter l’essai de Camille Lacoste-Dujardin sur les femmes kabyles La Vaillance des femmes- édité avant l’été il est vrai. Un ouvrage extrêmement original et stimulant.
Une Réponse pour cet article
tout dabord bon soir,,tand je minteresse au cult soufisme est je suit poete dans se domaine miraculeux et plaine de mistaire que je laplique dans ma spiritualiter ,jai trouver en esperant la maison qui va publier mes poemes soufisme
jai apris la nouvelle a art telivision en cequi concerne voire maison de publication ,,,barzkh,, jai ecrit envirent 700 a 800 kassida dans le domaine du malhoun ,mon dieu a devoiler les secret du sofisme qui sont conjigeur dans mes poemes de la ,,hadra,,est le karma ,,ceque je veut de votre maison de me donner une chance de publier se tresor sellon vos choix ,est enfin jesperer que votre reponcesoit positiv ,jhaite a jijel voici mon telefhone 07790747281,merci
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