C’est un essai agréable à lire que nous offre l’écrivain et journaliste Akram Belkaid. Publié aux éditions Carnets nord, basées à Montparnasse, à Paris, ce livre relate les retrouvailles d’un intellectuel avec son pays natal après bien des années de séparation. Journaliste à Alger au début des années 1990, ingénieur de formation, Akram Belkaid quitte le pays en 1995, au plus fort du cycle infernal qui a failli démolir l’Algérie. Profitant d’un séjour collectif organisé par le magazine La Vie, Akram Belkaid accompagne une délégation de visiteurs ayant de près ou de loin une relation avec l’Algérie. C’est d’abord à Oran que débarquent ces «assoiffés» d’Algérie. Ils dé couvrent une ville qui garde son ouverture vers l’autre, qui témoigne de tous ces «passages», des uns et des autres, depuis des siècles. Puis les visiteurs rejoignent Tlemcen qui a beaucoup changé. Sur place, il y a un match de foot. L’équipe locale est opposée à celle du MC Alger. Les supporter de cette dernière, qu’on désigne par le mot «Chnawas», tellement ils sont nombreux, imposent une certaine inquiétude dans la ville. (…)
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