Les lettres font l’ambiance
La dix-septième édition du Salon international du livre d’Alger vient de fermer ses portes, mais son impact se fait encore sentir dans notre monde de la culture, du savoir et de la connaissance. Placé sous le slogan, Mon livre, ma liberté, ce salon a connu la participation de quelque 630 maisons d’édition en provenance de 41 pays. 250 maisons d’éditions algériennes ont exposé leurs nouveautés laissant un choix aux lecteurs. Cinquante années se sont écoulées depuis que l’Algérie a acquis son indépendance. Ce cinquantenaire a été glorifié par des hommages rendus aux écrivains martyrs dont Ahmed Reda Houhou, Mouloud Feraoun…
Un argument qui confirme la place de choix que la société algérienne réserve aux supports liés à l’acquisition de la culture et du savoir, notamment le livre et son temple annuel qui est le Salon international du livre d’Alger, expliquant sa forte fréquentation. Les exposants étrangers ont manifesté leur intérêt à cet évènement, à l’image de Nabil Nawfel (Liban), directeur des ventes et marketing de Dar El Arab qui témoigne que ce salon était une occasion propice d’entrer en contact avec le lecteur algérien. « Le salon international du livre est parmi les plus réussis, mais on s’attend toujours à d’autres manifestations culturelles de ce genre en Algérie», a déclaré quant à lui Imad Azali, directeur des éditions Dar Al Moutaouassitia (Tunisie). L’intérêt porté à tous les genres d’écrits a été l’autre point positif du SILA. En effet, le roman et le livre historique ont enregistré une forte demande de la part des lecteurs. Ces derniers ont eu l’occasion de prendre part à des ventes dédicaces avec des auteurs connus dans le monde littéraire algérien tels Maïssa Bey, Lazhari Labter, Amin Zaoui… Les visiteurs que nous avons pu rencontrer au salon du livre ont exprimé leur passion pour la lecture. « Je viens parce que je suis attiré par les romans psychologiques et en même temps c’est une occasion de voir les nouveautés ».
Cette édition du Salon international du livre d’Alger a connu une affluence record. « Je suis frappé par le nombre impressionnant des visiteurs, on peut dire qu’ils sont au rendez-vous », nous a déclaré Hannachi, directeur de la maison d’édition Media Plus.
Cependant, le grand succès qu’a eu cet évènement n’a pas empêché de constater quelques désagréments, comme l’absence de la climatisation dans le pavillon central, la dispersion des salles de conférence et la panne de quelques caméras de surveillance qui a conduit à des vols.
Les publications du ministère de la Culture
Les publications des œuvres du ministère de la Culture, exposées au 17ème SILA, sont intervenues dans le cadre de grands évènements culturels de vaste envergure, d’obédience internationale et dont la durée a été d’une année entière : L’année de l’Algérie en France, puis Alger, capitale de la culture arabe, ensuite la deuxième édition du Festival panafricain et Tlemcen, capitale de la culture islamique. Ces grandes manifestations ont reflété l’ensemble des volets culturels rattachés à la civilisation algérienne et à son passé intellectuel englobant la musique, la chorégraphie, les arts plastiques, le théâtre, le cinéma, le patrimoine historique, tout en réservant une part très significative à l’édition. Des auteurs comme Mohammed Dib, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun et bien d’autres ont fait l’objet d’une réédition. À titre d’exemple, pour le seul évènement, Tlemcen, capitale de la culture islamique, près de deux mille ouvrages ont été publiés, soit à peu près deux titres quotidiennement(…)
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