De la prose à la poésie par le verbe universel
L ‘Algérie
Mon Algérie
La Kabylie surtout
Ma vie se passe à Azeffoun, ex-Port Gueydon
Le bonheur à l’état pur malgré la guerre
La juste guerre pour l indépendance
Vue du ciel : famille juive implantée depuis des générations cherche une paix durable
L Algérie, c’est le creuset de mon âme sensible
L attachement organique d’avec cette terre qui m’a constitué est d’ordre passionnel
Puis rupture / pays perdu/ repères explosés/ douleur dans l’abîme/
La souffrance
Puis resurgissement progressif de cette terre dans l’imaginaire
Où se situent la beauté pure et le langage
La poésie pour composer avec la nostalgie
La nostalgie cette petite mort
Qui lancine et dure et même structure
Je reviens en Algérie chercher les fragments manquants
C’est le titre de mon ouvrage composé pour ce forum de L’ivrEscQ
L’Algérie, c’est ma terre poétique, philosophique, sociale, culturelle, ésotérique
Le retour
Prière de ne pas s’y opposer
Pour toutes raisons y compris religieuses donc politiques
Mes pensées au fil de ma vie ?
Elles évoquent l’Algérie sans cesse
Elles traversent l’écrit
Puis se jettent dans le monde plus ouvert, plus universel, de l’oralité
Chers poètes kabyles de mon enfance
Et ce matin, il pleut, il fait froid, l’humidité épaissit l’air dans cette ville actuelle adossée à la pluie. Tu me manques et ta peau, je la respire, douce, j’en hume le miel et ta bouche, suspendue aux palpitations de la danse des gouttelettes, se remplit du chant salé de la mer.
J’ai espoir que tu viendras, -mais quand ?-, au jardin des calligraphes, là où les fastes de Bagdad étendent leur bleu étrange. Riche en notes de luth, travaillée au derbouka, une voix de rhapsode s’élève et se lamente, loin de son amante : prière en terre d’exil pour que revive l’âme des poètes assassinés, prière sans cesse dite à son absente : «tu ne peux m’oublier, il est inhumain de m’oublier».
Le trépignement de la pluie sur l’onde est agaçant. Cela peut durer des heures. Enfin, le bloc longiligne nappé de fer s’extrait lentement du dernier carré de mer, tassé dans le port.(..)
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