Afifa Bererhi: Hamid, le moine-poète-archiviste
L’ami s’en est allé en nous léguant une leçon de vie, celle de l’humilité, de la modestie et de la discrétion qu’il personnifiait. Il ne disait mot de sa formation à l’ENA, de son séjour en URSS, de ses responsabilités administratives qu’il assumât successivement dans la wilaya de Batna où il facilita notamment les recherches archéologiques dans la région, et à Djelfa où sa main était derrière l’ensemble des projets constructeurs. Cette activité du commis de l’état était comme une parenthèse en marge de sa vraie vie vouée à la littérature en général et à la poésie en particulier. Indifférent aux richesses matérielles, il se nourrissait de lectures qui finissaient par susciter son goût de l’écriture. Sa bibliographie est éloquente.
Elle nous le révèle poète, ce qu’il a toujours était depuis sa prime adolescence et critique avéré.Sans doute que Sénac, Yahia el Ouhrani, avait-il été le premier à découvrir sa sensibilité poétique ; il fera alors de Hamid son digne légataire reconnaissant.
Sa permanente quête livresque est déjà remarquée dans les années 1970 lorsqu’il fréquente le Centre diocésain alors dirigé par Jean Déjeux, auprès de qui et à son exemple il cultivera son autre passion de l’archive. Ce lieu de la culture savante, il ne l’a jamais déserté, c’était même là qu’il séjournait lors de ses passages à Alger.
Dans la maison diocésaine, il aimait discourir avec les locatairesvisiteurs, chercheurs universitaires
et étudiants venus de tous les pays.
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