la danse du jasmin est un roman épistolaire. Une écriture fragmentaire d’une correspondance entre Dania écrivaine algérienne et Isabelle, journaliste française fraîchement arrivée en Algérie à la suite d’un rêve. Un dialogue entre deux femmes, via emails, l’une de culture musulmane et l’autre agnostique est la trame de ce roman. Toutes deux dévorent leur correspondance par des récits de vie parsemés de révélations osées, les secrets de femmes…, et déroulent l’horloge des calendriers par le passé. Le présent. L’amour. Le désamour. La mièvrerie. Les temps immémoriaux. Les plaies de l’âme. Le triomphe. La nostalgie. La colonisation. Les confidences. Les tromperies. Les quêtes plurielles… La danse du jasmin se veut un regard croisé du Sud et du Nord, le Maghreb et l’Occident, des cultures différentes où les conflits, les incompréhensions, les rejets des uns et des autres sont à la lisière de la xénophobie. Il est question des quêtes spirituelles à l’ère des crispations et convulsions à l’égard d’une religion de paix, l’Islam. Seulement toutes les religions ne suffisent pas pour un monde meilleur, selon Isabelle. C’est Loin de Medine, d’Assia Djebar qui a inspiré la romancière Nadia Sebkhi en tentant de tisser une trame universelle comme quête de paix et de tolérance dans la différence à travers La danse du jasmin
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