Le remonteur d’horloge, sorti en septembre 2012, a remporté le prix des escales littéraires du Sofitel, organisé pour la première fois à Alger.La bourgade de Sidi Ben Tayeb est en émoi. À quatre jours d’une visite officielle, l’horloge de la mairie s’est détraquée ! S’ensuivent quantités de situations cocasses mettant en scène Monsieur le maire et son rival le Secrétaire général, Si Kadour, Monsieur Georges, le boulanger, etc. Témoins de cette agitation, les Sidibentayébains à l’humeur versatile. Dans ce court texte satirique, Habib Ayyoub, toujours aussi féroce, se moque de la démagogie et de la langue de bois, de la servitude des peuples ainsi que des viles passions humaines. Le lecteur rit beaucoup mais la surenchère dans le burlesque finit par susciter quelque malaise : l’horloge du village n’est-elle pas le symbole d’un Temps qui se serait arrêté ? Ce récit est sans doute l’un des plus grinçants et des plus pessimistes de l’auteur. Le dernier juif de Tamentit.
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