Périple dans le Sud entre thérapie et poésie. Béchar (mai 2021). Mohamed Dali. Représentant de l’Association de tourisme, loisirs, échanges et développement (ATLD) de la région Saoura, à Béchar. De ce grand Sud ensorcelant, décrit par les rimes des chants et de la poésie, Mohamed Dali confie à la rédaction de L’ivrEscQ les vertus de l’arénothérapie (une thérapie qui consiste à tirer profit des vertus du sable, bien-être de l’âme et le corps.
Il dira : « Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes, ont de tout temps eu recours aux bienfaits des bains de sable, de façon plutôt empirique. Chez nous, du fait que la région de la Saoura, dépourvue de centres spécialisés permettant un suivi médical, les populations du grand Sud ont été parmi les premières à découvrir les vertus, comme un peu, partout dans le monde, à l’exemple de l’Italie et l’Espagne en Europe ou encore le Maroc et l’Égypte, etc. On apprend, par ailleurs, que la Sabulum thérapie (du latin sabulum), l’arénothérapie ou la sablo thérapie ou encore l’enterrement curatif dans les sables appelé bain de sable, est une médecine douce pour des personnes atteints d’infections rhumatismes et des maladies articulaires. En effet, comme à chaque période estivale, la ville de Taghit dans la wilaya de Béchar, ou encore Béni-abbès, Kerzaz, presque toutes les villes et tous les villages localisés au niveau des dunes de l’erg occidental, sont les lieux de prédilection des curistes. Ces derniers affluent des quatre coins du pays et ce, depuis deux à trois décennies pour un remède thérapeutique à l’effet de soulager leurs rhumatismes et bien d’autres maux des os. De la polyarthrite, les lombalgies chroniques, l’arthrose, en passant par les névralgies, les douleurs vertébrales ou des membres, et même certaines maladies de la peau, votre l’élimination des eaux et des toxines, tout se traite par le sable. La cure se fait sous une couche de sable très, très chaud dépassant les : 45° et dure entre : 3 et 7 jours, pour arriver aux résultats escomptés.
Si avant d’entamer la cure, beaucoup de personnes disposent de leur bilan médical et sont pratiquement conseillés ou déconseillés par des spécialistes en la matière, notamment pour les souffrants de problèmes cardiaques, d’hypertension ou encore les diabétiques. D’autres, en revanche, ne se sont jamais soumises à des recommandations médicales, mais elles risquent la cure sans en mesurer les conséquences sur leur santé… » !
Ainsi dans les oasis au cœur du Sahara algérien, il y a une dimension que le nord et les centres du pays doivent connaitre la saveur et la magie de ces lieux.
La rédaction
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