En ces temps de confinement, des choix de lecture sont proposés dans notre site, seulement en version numérique, pour alléger le poids du temps. Notre kaléidoscope éditorial se porte sur principalement des classiques, mais aussi des écrits contemporains.
«La peste» d’Albert Camus reste le livre le plus lu en cette pandémie. L’intrigue du roman présente l’histoire d’une épidémie de peste qui sévit sur la ville d’Oran dans les années 1940. Des rats viennent mourir au grand jour ; ils portent le bacille de la peste.
Il y a aussi «Carnets» de Camus comme lecture de notre choix : des réflexions philosophiques, des maximes, des citations répondent et apaisent nos remous.
« Règle : chercher d’abord ce qu’il y a de valable dans chaque homme »
« Cette singulière vanité de l’homme qui laisse et veut croire que c’est à sa vérité qu’il aspire quand c’est un amour qu’il demande à ce monde »
« Don Quichotte.- Oui, j’ai combattu des moulins à vent. Car il est profondément indifférent de combattre les moulins à vent ou les géants. Tellement indifférent qu’il est facile de les confondre. J’ai une métaphysique de myope »
« Le besoin d’avoir raison, marque d’esprit vulgaire »
« L’air est peuplé d’oiseux cruels et redoutables »…!
Beaucoup de livres nous permettent de mieux vivre la pandémie en sondant le temps à travers les époques. D’autres choix des plus marquants parmi des ouvrages de poésie, Histoire, fiction, récits… à l’exemple de «Le journal du séducteur» de Sören Kierkegaard en ces temps d’agitation.
Un creuset de musicalité et de poésie face à soi avec tout le dégoût de la réalité dépolie du grand Art. Sauf l’amour compte dans la vie de ce philosophe danois. Au commencement était l’Amour, avec ce père qu’il a perdu et qui marquera le parcours de sa vie. Sören Kierkegaard philosophe-poète, étudié par Sartre, Heidegger et d’autres, précurseur de l’existentialisme, a la tâche d’être soi ou le devenir ! « Grâce à l’équivoque où sa vie s’écoulait, il a ainsi été sous l’influence poétique ».
Esthète ou Séducteur, peu connu de son vivant, ce jouisseur de l’esthétique tente un essai pour se réaliser poétiquement.
Plus on lit ce « Journal », plus le mystère de la vie est flagrant.
Il n y a pas de vérité, mais des chemins comme félicité du beau vers la Vérité. Il attire une jeune fille sans se soucier de la posséder : ses ruptures sont esthétiques. Son châtiment est esthétique. Des secrets où planent séduction et malédiction sont esthétiques ; et c’est ce qui manque vraisemblablement à l’Audace Contemporaine.
«Le journal du séducteur» de Soren Kierkegaard, «La peste» et autres propositions sont à lire en ce confinement… !
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