Le 5 juillet 2024, fête nationale,
Les auteurs se sont exprimés…
La Culture oriente, guide, influence, émancipe, illumine les voies qui restent ardues, voire sinueuses pour des horizons possibles
La définition que l’Unesco donne à la Culture est : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances ».
En ce 5 juillet, joie et liesse de notre indépendance après 132 ans de colonisation est célébrée par tous les Algériens et Algériennes.
Evidemment chacun des acteurs du secteur culturel donne la tonalité du monde que nous voulons bâtir depuis le 5 juillet 1962 ans.
Les livres des anthropologues, des chercheurs, des historiens, des écrivains, des linguistes, des archéologues, des poètes et autres disciplines sont-ils connus du grand public ? La réponse reste mitigée.
Les espaces du verbe hissé rétrécissent comme des peaux de chagrin par des travaux au résultat rachitique. Le nombre de lecteurs diminue à une vitesse effarante. La fréquentation des musées recule et le reste de la Culture s’ensuit.
Ailleurs, la Culture est un marqueur de l’industrie dans des pays par le tirage des Livres, leurs circulations nationales et internationales, leurs traductions. Sans oublier la production cinématographique et théâtrale et leurs diffusions, etc. Qu’en est-il de notre Culture à l’ère du numérique et des startups ?
Un deuxième point éminemment important dans l’avenir de notre nation :
Qu’en est-il de la parité ? Certaines se voient larguées aux calendes grecques et voient les facilités et les ouvertures accaparées par le monde des Hommes à l’instar du monde des Médias et la Culture dans sa diversité.
La Moudjahida Zoulikha Bekaddour, légitime par le combat qu’elle a mené pendant la guerre et l’après-guerre, le souligne sans rougir. Une héroïne (1934-2024) habitée par le sens de la liberté et de l’émancipation. L’écouter lire son écrit, c’est écouter Assia Djebar à l’Académie française prônant son vocable haut et fort récusant toute forme de discrimination ou misogynie.
En ce 5 juillet 2024, fête nationale de notre indépendance, et dans le cadre de la promotion de nos livres, nous avons convié aux bureaux de L’ivrEscQ à « Heure du Livre » la Moudjahida Zoulikha Bekaddour, Noureddine Benamara, Samira Benturki Saïdi, Saleha Imekraz !
Un après-midi riche autant par notre Mémoire que notre Histoire et Géographie, de nos royaumes de l’Antiquité à l’Algérie contemporaine.
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